Mon bizutage pour entrer véritablement chez les Oméga ? Faire une fête chez les coincés de Lambda ? C'est comme si c'était fait et le finger in the nose s'il vous plaît. Depuis quand j'allais avoir peur de faire une fête dans un lieu où traîne des rats de bibliothèque, des puceaux ou bien encore des couches tôt ? Franchement, c'était pas bien difficile comme fête à organiser. J'avais préparé durant toute la journée la boisson et de quoi grignoter. J'allais leur offrir de quoi se déhancher un peu pour une fois. Qu'ils dépoussièrent ce qu'ils leur sert de fessier et de hanche. Arrivant devant la maison en pleine nuit, j'ouvrais la fenêtre de ma voiture en fumant pour me détendre un peu avant de passer à l'attaque. J'avais prévenu tout le monde par sms et j'espérai voir du monde. Quand un Omega fait une fête, c'est sensé être spectaculaire, non ? Finissant ma clope, je sortais de ma voiture accompagnée de plusieurs personnes ayant bien voulu m'aider. En quelques minutes seulement nous entrions dans la maison, placions la sono, la boisson et la nourriture un peu partout. Surprise de voir que tout était bien rangé ici, le bazar que nous venions de mettre était juste ma touche parfaite. Enfin, il manquait la dernière que je voulais faire moi même. On se réveille, c'est l'heure de faire la fêteeeeeeeeeeeeeeee Criais-je en prenant mon mégaphone. Une fois tout prêt, un mec allumait la sono, faisait résonner un son bruyant.

réveillé trop tard avec la gueule dans l'pétard, dans mon sang y'a encore l'alcool d'hier soir qui coule à flots et dans ma tête c'est l'bordel, y'a du monde qui tape à l'intérieur, j'ai mal comme si on me donnait des coups de poing en plein dans l'coeur. les cigarettes fument encore dans le cendrier, le sol est jonché de carcasses de bières vides. ça sent encore la baise et la déchéance dans l'appartement, ça sent encore la nuit sauvage et les étoiles filantes.
sur mon dos j'enfile une chemise, et puis c'est l'heure de repartir : les omega ont rendez-vous pour sacager la résidence des lambdas.
dehors, le soleil se barre, il laisse sa place à la lune qui arrive lentement sur l'horizon. le ciel est orange et ressemblerait presque à un incendie.
la musique frappe déjà contre les parois de la résidence. j'sors mes bombes de mon sac et j'commence à taguer les jolis murs blancs avant de rentrer à l'intérieur et d'piquer une bouteille de vodka posée là. j'm'asseois sur un fauteil et j'commence à rouler, tranquillement, ma cigarette magique.

Les soirées chez les lambda c'est pas souvent très animé. En réalité, vous êtes tous proches mais vous aimez passer du temps en solo, c'est comme ça que ça fonctionne ici. Vous êtes souvent en train de geeker le soir et rares sont les fois où vous jouer à plusieurs. Vous êtes plutôt du genre à jouer en réseau. Et si vous ne jouez pas, vous étudiez. Les études chez vous, c'est primordial. Si vous êtes à l'université c'est pour ça après tout, non ? (...) T'étais tranquillement installé dans ton lit, ton Iphone en main, quand t'entendis un vacarme pas possible au rez-de-chaussée. T'as d'abord pensez à un voleur mais la phrase qui retentit dans toute la résidence te fit très vite changer d'avis. Tu descendis les marches en quelques secondes - peu importe que tu à moitié à poil, tu t'en fiche - et te retrouva dans le salon principal que tu ne reconnu pas du tout. Des boissons, de la musique et surtout... des omegas. Tu jetas un regard noir à la fille qui hurlait précédemment et avança rapidement vers elle. En tant normal tu adores faire la fête mais pas quand t'as cours le lendemain et encore moins quand c'est dans ta résidence. Parce qu'on ne peut pas compter sur les omegas pour ranger demain, ça non. Putain mais qu'est-ce que vous foutez ici ? Vous avez une résidence à vous bordel ! Dis-tu, furax.

Némésis. fête. Ouais, ces deux mots s’accordaient à merveille. D’habitude, elle laissait ses petit larbins, le nom affectifs des omegas, gérer leurs soirées, mais là c’était Anaëlle qui avait organisé un truc, chez le Lambdas en plus. Némé arriva les mains dans les poches, serrant son téléphone dans la droite, son paquet de clopes dans la gauche. Anaëlle lance les festivité, Némésis compte jusqu’à dix, et Julian descend. Bingo, elle est trop douée pour tout prévoir. Putain mais qu'est-ce que vous foutez ici ? Vous avez une résidence à vous bordel ! Némésis lève le bras en l’air, et au moment ou elle le descend, les lumières s’éteignent, laissant place à l’obscurité, la musique monte de volume et des jets de lumières pétantes fusent dans l’air. Heureusement qu’elle donne un bon pourboire à ses éclairagistes, sinon ses entrées auraient moins de peps! On a une résidence, mais saccager la tienne, c’est bien mieux, Julian. J’préfère l’idée, hm. C'est maintenant que ça commence.

Tout se passait comme sur des roulettes et surtout selon mes plans, j'allais faire une jaune du tonnerre ouais ! Prenant un gobelet rouge pour me servir une boisson, je voyais un membre de ma futur confrérie (Andy) se barrer avec une bouteille de vodka. Héééé, partage mon gars. Répondis-je toute excité encore par le bordel que j'avais réussis à mettre ici, on se croirait presque chez nous. Enfin la bibliothèque et la cheminée en moins bien évidemment, nous c'était beaucoup plus au goût du jour qu'eux tout de même. Dansant sur place en entendant la musique résonner, je me doutais que les premiers Lambdas n'allaient pas tarder à nous rejoindre. Je redressais alors mes cheveux en une queue de cheval pour ne pas qu'il me gêne, tout en remettant ma jolie robe noir que je portais ce soir-là. Plusieurs personnes commençaient même à taguer l'endroit, ce qui était une merveilleuse idée. Putain mais qu'est-ce que vous foutez ici ? Vous avez une résidence à vous bordel ! Je me retournais en tombant nez à nez avec ce qui devait être un Lambda mais avec un torse tellement bien foutu que je n'avais pas réussis à monter jusqu'à ses yeux. Mais qu'est-ce qu'il foutait dans cette maison celui-là ? Franchement ? Je redressais ma tête vers lui, et posait une main sur son torse rien que pour profiter de sa musculature d’Apollon. Vosu avez vu un peu la feinte ? Oh fait pas ton rabat-joie et amuse-toi pour une fois au lieu de gueuler. Répliquais-je après Némésis qui venait de faire son entrée. Je remplissais mon verre d'alcool fort, -sans diluant parce qu'il en avait bien besoin celui-là- avant de lui tendre. Franchement, boit un coup, ça te ferait du bien crois-moi. Répondis-je avant d'aller me cherche un autre verre. J'avais soif moi, merde alors.

Tu jettes un coup d’œil au gars qui était là quelques minutes auparavant. Il boit visiblement sa boisson tranquille, au moins il fera pas d'histoire celui-là. Typiquement omega. Ne peux-tu t'empêcher de répliquer. Puis, t'arrives furax vers la fille qui est à la base de la soirée visiblement. Une jolie fille, pas méchante, visiblement, que tu aurais apprécié sans doute dans d'autres circonstances. Oh fait pas ton rabat-joie et amuse-toi pour une fois au lieu de gueuler. Franchement, boit un coup, ça te ferait du bien crois-moi. Elle te tend un verre que tu regardes longuement avant de le repousser. Là t'as pas du tout la tête à boire, au contraire. Tu préfère surveiller que rien n'arrive à ta maison. Non merci, je tiens pas à finir comme votre confrérie : un déchet. Réponds-tu d'un air mesquin. Puis tu vois un mec en train de taguer un mur. Tu t'approches d'un pas décidé, le poussant contre un mur. Pose ta putain de peinture et barre-toi d'ici. T'es pas du genre bagarreur en temps normal, mais tu détestes qu'on s'attaque à ta confrérie, ton univers. Puis, tu l'aperçois. Némésis. C'est suffisant pour t'achever. Tu retournes vers la fille à l'origine de la fête et prends finalement le verre qu'elle te tendais. Merci, au fait c'est quoi ton nom? Némésis s'approche de toi finalement, mais tu remarques très vite qu'elle n'est pas heureuse de te voir. Depuis que vous vous êtes disputés pour cette histoire de baiser entre Vera et toi, c'est à peine si Némé t'adresses la parole. Némé... C'est pas le moment là. Tu veux pas qu'on discute au calme, ailleurs ? Demandes-tu d'un air blessé. Oui, t'es fou de cette fille alors tu supportes pas qu'elle t'adresse la parole comme à un parfait inconnu.

Ce mec-là, Julian comme Némésis l'a appelé, était vraiment au summum du reloue sans rire. De une, il rejette ma gentillesse, et de deux il vient de me traiter de déchet ? J'ai bien entendu là ? Je fronçais les sourcils, et contractait le gobelet que j'avais dans les mains. J'étais très impulsive de nature et je déteste qu'on se foute de ma gueule ou bien encore qu'on me rabaisse d'une quelconque manière. Gouttant au verre, je sentais une onde de chaleur m'envahir, me donnant le goût de la vengeance. Et oui la Vodka sur la peau ça colle bien, non ? Désolé Némésis, mais même si tu connais ce mec, j'en ai rien à foutre. Le cherchant du regard, il revenait vers moi en ayant tout à coup changé. Il voulait son verre ? Oh mais oui, tu vas l'avoir, ne t'en fais pas. Je lui lançais en pleine figure son verre, dont le liquide dégoulinait sur son torse. Merde, ça, ça donne chaud. Alors le déchet, il s'appelle Anaëlle, et je te jure que si tu dis encore une connerie, je viserai un endroit beaucoup plus sensible. Fière de moi, je tournais les talons en direction de la cuisine afin d'être plus tranquille. Némé semblait bien le connaître d'ailleurs et en écoutant les paroles du beau brun, j'allais servir de chandelle pas tard. Je prenais alors un bol de monster munch pour en manger quelqu'un tout en me baladant dans la maison, en fouillant bien évidemment.

Je débarque chez les Lambda, la confrérie des sans confréries. J’me suis toujours demandé à quoi ça servait, depuis ma première année ici. D’ailleurs j’en suis à ma troisième et j’ai toujours pas compris. La musique est déjà assez forte, j’ai les yeux rougis par tellement de substances que je pourrais pas toutes les citer, mais ça va, j’arrive encore à faire semblant d’être lucide. Non merci, je tiens pas à finir comme votre confrérie : un déchet. C’est la première chose que j’entends et c’est loin de me plaire, surtout venant de Julian, décidément il comprend rien celui là. J’ai à peine le temps d’entrer en scène qu’il se met à parler à ma cousine avec un air de chien battu. J’ai envie de le secouer, j’ai envie de faire de lui un mâle, mais ça va j’ai la flemme pour aujourd’hui. Extenué je m’assois à côté d’Andy, un gars de ma confrérie, sors des feuilles et mon petit gazon magique de mon fidèle sac-à-dos puis commence à faire comme lui. Faudrait que je trouve quelqu’un à embêter.

Déjà au lit. Short et tee-shirt assorti en guise de pyjamas. Dissertation terminée. Tu ne pouvais passer qu'une bonne nuit. Pensée trop rapide. À peine tu avais les yeux fermés, qu'une voix féminine te réveilla. Ce n'était pas une Lambda. Ça ne pouvait pas. Vous étiez beaucoup trop coincés pour avoir l'idée de crier ainsi. Tu restes dans ton lit. Tu espères que cette histoire sera réglée. Bah quoi !? Chez les lambdas il ne se passe jamais rien. Du moins pas longtemps. Mais pourtant la musique ne cessait pas. Musique infernale et bruyante. Un truc qui pourrait exploser les tympans de n'importe qui qui passerait à côté de l'enceinte. Putain. Tu te lèves. Tu es obligée. Ça te stresse de ne pas savoir ce qui se passe. Tu descends. En pyjama. Évidemment. Short bleu en dentelle et tee-shirt crop top avec un arc-en-ciel et un chat qui dort. Classe. Et quand tu vois tous ces gens au rez-de-chaussée, tu ne peux cacher ta honte. Tes joues virent au pourpre. Petite écrevisse. Tu voudrais remonter. Mais tu es déjà arrivée en bas. Tu étais déjà repérée. Il y a plein d'Omega. Et des Omega qui fument dans la résidence. Panique ! Tu t'approches vers le garçon qui est en train de rouler sa cigarette (ANDY). À présent le pyjama est le cadet de tes soucis. « Oh toi ! Les fumeurs c'est dehors !! » Maintenant au milieu de cette foule de gens, tu priais pour qu'il n'y ait personne qui te voit.

Flynn venait d'arriver, l'ambiance s'était installée, et honnêtement, il doutait qu'un bordel pareil, ce soit jamais arrivé par ici. Sérieusement, l'organisatrice méritait au moins ça, une soirée comme celle-là chez les Lambda, c'était très fort. D'ailleurs, il se demandait d'où ils avaient pu s'incruster comme ça, doutant de l'envie des verts de faire la fête. A peine arrivée, le ton montait, alors même que les gens ne semblaient pas encore bourrés. Flynn se fit de la place parmi les autres pour accéder à l'origine de ce cinéma. Julian, apparemment, prenait la place du semeur de trouble, ça aussi, une première, le Julian qu'il connaissait ne réagissait pas ainsi. Une fille en pyjama (Leo) passa devant ses yeux incrédules. Flynn, désireux d'arranger les choses, s'avança. - Tu devrais la laisser, Julian. Forcément, Némé était là, il venait de la voir, tout s'expliquait, il avait vaguement eu vent des derniers événements. Et de la jalousie de Némésis, qui lui brisait le coeur à lui aussi.   

Je lève très lentement mes yeux qui d’abord tombent sur un chat qui dort, puis sur une brune qui porte le chat qui dort. Je cligne deux fois des yeux avant de comprendre que le chat qui dort n’est en fait qu’un dessin d’un chat qui dort, porté par une jolie lambda (je présume) qui devrait dormir (Léo). Je crois qu’elle crie sur Andy, mon voisin d’à côté, mais la musique est trop forte pour que j’entende quoique ce soit. Je saisis rapidement son bras et le tire de telle sorte quelle soit contrainte à nous rejoindre sur le canapé. En fait elle me cachait un peu le spectacle de Julian et puis j’aime bien avoir de la compagnie féminine (de temps à autre) (un peu tout le temps). Je garde son avant-bras dans ma main, me préparant à une éventuelle tentative de résistance de sa part et je me penche vers son oreille pour qu’elle puisse m’entendre. Très classe, le chat et les arcs-en-ciel.

Debout sur ta planche, tu roules vers la maison des lambdas. Ta sœur t'avais prévenu par sms que les oméga allaient mettre un peu le bordel chez les loosers et tu te sentais presque obligé de rejoindre la partie. Même si ton bizutage n'était qu'à moitié fait, tu savais que ta (future) confrérie ne verrait aucun inconvénient à ce que tu rejoignes la partie. Puis t'es plutôt un privilégié vu que Némésis est la présidente des oméga. En arrivant devant la maison, t'entends déjà la musique qui s'échappe par les fenêtres. Un sourire ravi sur les lèvres, tu laisses ta planche devant le bâtiment et tu rentres. Ce soir tu comptes mettre un peu le bordel et puis surtout t'amuser. Tu t'approches de ta  jumelle qui parle avec un brun dont le visage t'es vaguement connu, et tu déposes tes lèvres sur sa joue. Juste une façon de lui dire que toi aussi, t'es là. Puis tu disparaît parmi les gens qui arrivent. Les lambdas vont mettre un moment pour se remettre de cet affront. Tu repères Cesare qui roule son joint à côté d'un autre oméga, puis tu repères ta proie, Anaëlle. Tu fonces vers elle, la bousculant un peu au passage. Ton bras se pose sur ses épaules, tu l'attires contre toi. Tu devrais pas manger ce genre de chose, après tu prends tout dans le cul. Ce soir tu vas passer une bonne soirée, t'en es certain.

Je voyais Cesare pas très loin entrain d'embêter ma pauvre Léo. Elle en a pour un moment malheureusement, mais tout de même son pyjama c'était un chef d'oeuvre. Fallait bien que je vienne la voir, juste pour le lui dire et en même temps apporter un verre alcoolisé. J'étais un peu son ombre, la personne qui l'attirait dans ce genre de délire. Dire que j'allais aider une Lambda, c'était vraiment tout nouveau pour moi. Plongeant ma main dans les gâteaux salés, je continuais à manger avidement en regardant ce qui se passait. J'épongeais un peu avant de partir dans mes délires, et puis ça me permettait de voir qui était reloue et les présents. C'est alors que quelqu'un me bousculait. Je fronçais les sourcils ne comprenait pas qui était l'abrutie assez aveugle pour ne pas voir que j'étais bien là et surtout vivante. Me retournant la bouche presque vide, j'étais attiré vers la personne en question, se trouvant être Milo. Avec la phrase qui déchire bien évidemment. Lui et ses putains de phrase à la con, je vous jure. Je posais une main sur son épaule pour m'écarter de lui. Alors mon grand de une tu vas tout de suite redescendre d'un étage, on est pas pote. Et deuxièmement, re-dis ça encore une fois et tu vas voir le saladier d'un peu plus prêt. Ajouté d'un sourire tout bonnement angélique et d'un doigt d'honneur bien montré. Je détestais quand il était si proche de moi en public, sans parler de son côté macho. Il est peut être canon, mais j'imagine que chez les mecs tout ne suit pas toujours. ()

Lorsque tu vois Némé faire son entrée, tu n'as qu'une seule envie, boire un verre et que tout le monde dégage. C'est sans doute pour ça que tu te diriges à nouveau vers l'oméga à l'origine de la soirée, pour reprendre ton verre. Anaëlle apparemment. Et elle semble furax contre toi. Juste parce que tu as utilisé le mot "déchet" alors que la plupart des omegas en sont. Bon ok, t'as peut-être jugé trop vite cette fille. Et tu l'as sans doute mérité ce verre que tu as pris en pleine face. Ok Anaëlle, c'était mérité. Tu te sens mieux ? Dis-tu en tournant des talons te dirigeant vers un de tes amis les plus proches, Cesare. Mais avant que tu puisses le rejoindre, tu repères Flynn. Lui aussi c'est un bon ami en temps normal. Il fait partie de votre famille, votre bande d'amis que personne ne peut séparer. Personne ? Peut-être l'amour. Tu devrais la laisser, Julian. La laisser ? T'en as pas du tout envie, au contraire. T'as envie de mettre les choses au clair car quand Némésis est énervée, elle ne laisse pas beaucoup de place pour la discussion. Tu devrais être content, maintenant elle est à toi. Réponds-tu d'un ton las. Flynn est amoureux de Némésis lui aussi, du coup ça doit l'arranger que ça n'aille pas du tout entre vous. Tu regardes la fête qui se déroule dans ta maison d'un air dérouté. Tu ne peux rien faire pour ces gens. Tu te positionnes à côté de Cesare et le regarde, occupé à causer à une fille, comme à son habitude.

C'est un peu par hasard que tu es arrivée chez les Lambda. De un, parce que tu te promenais non loin de là, les écouteurs aux oreilles, comme à ton habitude, avec un bouquin dans les mains. Tu n'étais pas maladroite au point de ne plus savoir marcher quand tu te tenais quelque chose et le lisait en même temps, pour ensuite percuter un mur. Quand même pas. Mais à un moment, alors qu'il n'y a que ta musique pour déranger ta lecture, quelque chose de plus fort encore étouffe légèrement le son dans tes oreilles. Curieuse, tu retires tes écouteurs, que tu fourres dans les poches de ta veste de printemps, puis tu prêtes attention aux bruits extérieurs. Pivotant la tête pour en déduire la provenance, tu remarques que les bruits qui tambourinent et les jeux de lumière proviennent de la maison des... lambda? Mais que s'passe-t-il là-bas? Tu franchis les quelques mètres qu'il te reste pour arriver à l'entrée de leur grande maisonnée, pour remarquer que dedans, c'est la fête, et pas qu'un peu. Digne des omegas... Et tu ne te trompes pas, hein. Perturbée, tu ne reconnais même pas les lieux. Mais pourtant, tu reconnais, à première vue, quelques têtes. Gad. Tu t'approches de la première personne que tu reconnais, c'est à dire : Cesare. Étonnée, tu lui demandes, assez fort pour qu'il t'entende : "Tu veux bien m'dire ce qu'il se passe ici...?" Mais en tournant la tête une nouvelle fois, tu remarques... Julian. Tu t'apprêtes à sourire, mais il s'estompe bien vite lorsque tu la vois avec Nemesis. Et Flynn. Cette garce que tu considérais comme ton amie il y a peu de temps encore aura toujours tout pour elle, pas vrai? Tout.

Une soirée chez les Lambda était quelque chose qu'on pouvait considérer d'assez rare à voir, surtout une soirée en compagnie de toutes les autres confréries. Je n'étais pas un très grand fêtard d'ordinaire, mais là il fallait absolument que je vois ce que cette soirée allait donner et surtout voir comment les Lambda allaient réagir à cette invasion. Quand j'arrivais il y a déjà pas de monde, certains déjà en train de pas mal picoler, mais ce n'était pas vraiment étonnant quand on voyait qui était ces personnes. Je remarque rapidement que Cesare est là, il a l'air pas mal occupé à discuter, ou sûrement draguer le connaissant, avec une fille. Minute, cette fille était en pyjama ? Ce sont vraiment des couches tôt c'est Lambda. Je me dirigeais donc dans sa direction et lui fit une légère tape sur l'épaule pour le saluer sans le déranger avant de partir me chercher à boire. Trouver quelque chose de non alcoolisé ne fut pas chose aisée, mais je réussis quand même à trouver ce que je voulais. En regardant qui était là je remarquais qu'Anaëlle semblait être aux prises avec Milo, je crois. Je les rejoignis rapidement et posais un bras autour de la taille d'Anaëlle, comme je pouvais parfois faire quand on s'amusait à flirter ensemble.

- Il parait que c'est à toi qu'on doit cette fête ? Chapeau, je crois qu'on n'a jamais ou alors très rarement vu ce genre de fête dans cette baraque.

Je vois Julian arriver et lâche inconsciemment la main de l’inconnue au pyjama, lui donnant la chance de s’enfuir. Je me consacre à mon ami lambda qui est (un peu trop) perturbé par l’envahissement de sa résidence de confrérie. Il en fait trop, il a besoin de boire, de déstresser. Je ramasse mon pilon roulé avec finesse que j’avais accidentellement laissé tomber en retenant la brune, l’allume, tire deux fois et le passe automatiquement à Julian. «Déteeends-toi, c’est rien de grave, au contraire c’est une grande opportunité, si tu vois ce que je veux dire. » Dis-je en insistant sur le joint que lui propose. J'espérais que mon ami tombe sur une jolie fille à qui il voudrait bien prouver sa puissance masculine. C'est d'ailleurs ce que je m'apprête à lui dire mais je suis interrompu par une voix que je reconnaîtrais entre mille.  « Tu veux bien m’dire ce qu’il se passe ici ? » C'est Vera. Elle à l’air perturbée et je la comprends, la résidence des lambdas est complètement méconnaissable. « Non pas vraiment. » Que je déclare en souriant. Non, je ne veux pas lui dire, je préfère voir son visage prendre une expression terrible, comme quand j'achève la plupart de mes phrases. « Bah dis-donc, t’as pas perdu du temps toi. » Je rigole légèrement dans ma barbe de trois jours et n’accorde déjà plus d’importance à Vera.  « Qu’est-ce que j’ai manqué ? » Je fais de mon mieux une place à Isaac sur le canapé avant de lui répondre. « Pas grand-chose, à part Julian qui défendait fièrement son territoire. »  

Némésis était partie pendant quoi? Cinq minutes ? À son retour, une fille en pyjama (Leo) se baladait en gueulant sur les autres, et... Flynn! Elle l'aperçu près de Julian. Elle se rapprocha de la table et descendit trois shots de vodka et un de téquila avant de se jeter dans les bras de son delta préféré. (Flynn) « FLYYYYYYYNN MON CHAT ! Comment tu m'as manqué depuis que je t'ai vu, euuh, à l'appart. Y'a vingt minutes. Dans mes bras ! » Elle entoura son cou de ses bras, et serra ses jambes autour de sa taille, le serrant contre elle. Elle voit des visages familiers autour d'elle, et se félicite de la réussite de la soirée de son larbin préféré : Anaëlle. Némésis voit d'un côté de la salle Julian, et de l'autre, Vera. Elle se détache de Flynn, et l'embrasse sur la joue, avant de balancer dans son oreille : « Je crois que j'ai vu... Un lapin, et une horloge. Ne me suit pas au pays des merveilles ! » Lamentablement, Némésis courra se cacher derrière le canapé ou Andy, Leo et Cesare sont affalés. « Faites pas attention à moi. » Planquée derrière son canapé, personne ne viendra la déranger. Na!

Avec un peu de chance, tu apprendrais ce qui se passait par ici. Tout près de Cesare, première tête connue dans l'immense regroupement de gens se trouvant ici et là, dans la baraque des lambdas, tu lui avais gentiment demandé s'il pouvait t'expliquer à quoi rimait tout ce cirque. L'anniversaire de quelqu'un? Un bizutage, peut-être? Les lambdas étaient devenus fous? Enfin. Tu voulais juste savoir. Et puis, tu remarques finalement Isaac, que tu n'avais pas encore aperçu, tout près de vous. Deux mecs que tu connais, mais que tu regrettes presque de connaître. Surtout de la façon qu'ils se plaisent à te traiter. D'un côté, celui qui t'ignore, de l'autre, celui qui ne daigne même pas gaspiller de la salive pour te donner les détails que tu demandes. "Allez vous faire foutre." Puis sans plus attendre, tu dégages, t'éloignant d'eux. T'aperçois Némé là-bas, avec Flynn et Julian. À Némésis, vous ne vous parlez plus depuis la scène où elle t'a presque attaquée dans ta chambre. Elle te semble pathétique, depuis. C'est mieux comme ça. Elle saute dans les bras de Flynn, et tu ne peux t'empêcher de rouler des yeux. Mais, tu en profites lorsqu'elle s'éloigne d'eux, pour aller voir ailleurs. Alala, cette fille... Les retrouvant alors, tes deux amis, tu en profites pour leur demander, d'un voix plutôt faible, de peur de te faire recaler encore une fois : "Il s'passe quoi ici?" Au pire des cas, déjà blessée dans ton orgueil propre, s'ils n'avaient pas envie d'te répondre, tu disparaîtrait de la soirée, voilà tout. Rien de plus simple.

j'regarde le bordel se dérouler petit à petit. j'étais tout seul dans mon canapé, et les lambdas commencent à arriver en gueulant : j'rigole, c'est trop jouissif de les voir dans cet état, désemparés, énervés. j'envoie la bouteille de vodka à anaëlle après en avoir pris une gorgée. et j'sens le liquide couler délicatement dans ma gorge et m'brûler de l'intérieur. j'ferme les yeux pour mieux sentir la boisson qui m'consume. cesare vient s'asseoir à mes côtés, et se met à rouler lui aussi, j'lui lance un clin d'oeil. comme si on était chez nous. une jolie fuerie débarque vers nous comme une fusée (léo), mais j'crois que cesare s'en occupe déjà.
cigarette magique roulée, cancéreuse allumée entre les lèvres. fumée épaisse qui s'envole déjà très haut. j'me lève quand némésis vient s'planquer derrière le canapé et j'vais changer la musique. de la techno. un truc qui frappe bien fort. j'veux que les corps s'embrasent. bombes dans les mains, j'repère un mur vierge et j'commence à y taguer mes maux.

T'étais foutue. Un garçon, mignon, te saisit le bras et t'attira vers lui. Situation gênante. Tu étais désormais de la même couleur que les cheveux de Ginny Weasley dans la sage d'Harry Potter. « Très classe, le chat et les arcs-en-ciel.» Tu regardas ton haut de pyjama. Comme un réflexe. Ton bras libre tira sur le bout de ce dernier afin de cacher ton ventre qui apparaissait légèrement. Ton avant-bras est dans sa main. Tu n'oses pas le retirer comme tu n'oses pas faire le moindre geste. T'es en pyjama entre deux garçons. Malheur. Tu pries. Tu pries pour que quelqu'un te sauve de cette scène horrifiante pour toi. Tu vois une belle blonde arriver vers le garçon qui te retenait et lui parler. Tu souris bêtement, pensant sincèrement qu'elle serait ta sauveuse. Apparemment. Ce n'était pas le cas. Tu vois le garçon dont tu ne connais même pas le nom (Cesare) fumer une cigarette. T'es vraiment pas contente. Dans ta résidence, il fume. Et ce n'est pas le seul. « Pourrais-tu éviter de fumer à l'intérieur s'il te plaît. Il y en a qui supporte pas ! » Tu voulais paraître sèche mais ton ton trahissait ta gêne. C'était vraiment accablant. Voir tous ces jeunes dans ta résidence, fumer et boire. Note positive : tu étais entourée de deux beaux garçons au moins. Mais qu'en avais-tu à faire qu'ils soient beaux ou moches, ils squattaient. Beaucoup trop. Et celui qui arrivait n'en était pas moins plus joli. Quelles pensées atroces… C'était le soir. « Bah dis-donc, t'as pas perdu du temps toi. » Là, tu ris. Nerveusement. Tu essayes de retirer ton avant-bras de la main du garçon blond. Mais pas le temps. Le garçon qui était arrivé, s'installe sur le canapé. T'es serrée. Tu veux partir. Mais au même moment, une brune aux cheveux courts arrive. Elle est mignonne. Tu ne t'attardes pas. Tu essayes de te lever.

La soirée bat son plein dans ta résidence et tu détestes ça. Les omegas ont carrément élu domicile chez toi sans autorisation. Si t'avais voulu faire une fête ici, tu l'aurais fait toi-même. Sauf qu'ils ne t'ont pas demandé ton avis et que maintenant, tout le campus semble se ramener chez toi. Tu aperçois même un alpha qui rentre dans la résidence. (Owen) Étonnant, tu pensais ne voir que des omegas par ici. Bref, lorsque tu aperçois un de tes amis, Isaac, tu peux t'empêcher de sourire. Le trio est réuni : Cesare, Isaac et toi. Et t'as bien besoin de tes amis ce soir. Même si leur seul et unique but est de te caser avec une fille pour la soirée. La preuve avec la réponse de Cesare «Déteeends-toi, c’est rien de grave, au contraire c’est une grande opportunité, si tu vois ce que je veux dire. » Il te tend un joint que tu ne prend pas, pas ce soir. Toi, t'as pas du tout la tête à ça. Entre Vera et Némésis c'est déjà bien assez que pour te mettre la tête à l'envers avec de la drogue.  Comment tu veux que je me détende, ma maison est une vraie porcherie... C'est pas toi qui devra nettoyer ça demain. Comment tu fais pour être aussi cool ?  D'ailleurs tu aperçois Némésis au loin, sautant dans les bras de Flynn. Tu ne peux t'empêcher de rouler des yeux et de détourner le regard. T'as pas vraiment le temps de te prendre la tête une fois de plus avec la jeune omega. Tu détournes le regard et poses tes yeux sur Vera. Tu lui souris, elle est tellement jolie ce soir.   Voilà la plus belle. Comme tu peux le voir, cette saleté de confrérie s'est incrustée sans permission et a foutu un gros bordel...  Tu rigoles en regardant Cesare qui lui fait partie de cette confrérie. Tu te pousses un peu, laissant une petite place à Vera pour qu'elle s'installe près de toi et tu poses ta main sur sa hanche inconsciemment. Ensuite tu regardes Isaac et réponds à son interrogation.  J'essayais de défendre ma maison mais face à de tels sauvages, y'a plus rien à faire à part regarder. 

Assise sur ton lit, tu révisais tes cours comme tu avais l'habitude de le faire tout les soirs, avec ton python sur les épaules. T'aimais beaucoup l'avoir sur toi et le voir sorti de son vivarium, contrairement à la majorité des autres filles de la résidence. Tu ne voyais vraiment pas ce qu'il avait de si effrayant. Les vibrations de ton téléphone te sortirent de tes pensées. C'était un sms d'Anaëlle. Rendez vous chez les Lambda, maintenant ! Tu te demandais ce qu'elle faisait là bas, mais tes révisions t'ennuyaient. Il ne te fallut donc pas plus de dix minutes pour ranger tes affaires, remettre ton serpent à sa place, te préparer et partir pour la rejoindre. Ce n'est qu'arrivée chez les Lambdas que tu compris. Il y avait de la musique, déjà plein de monde... elle avait osé ! Tu souris, plutôt impressionnée par ce qu'elle avait fait. Mais ça ne te surpris pas. C'était bien son style, d'organiser une soirée clandestine. Tu entrais dans la résidence, espérant trouver Anaëlle rapidement pour ne pas passer ta soirée seule, mais tu ne l'aperçus pas tout e suite. Ton regard croisa celui de Flynn, et tu baissas immédiatement la tête. Tu ne voulais pas le voir, tu voulais passer une bonne soirée. Et il ne te fallut pas plus d'une minute pour trouver Leo, assise sur un canapé, en pyjama, entre deux garçons. Et tu explosais de rire. La pauvre, elle devait être très chamboulée de cette soirée surprise. Tu t'approchas d'elle et l'observais un peu plus, elle semblait nerveuse, et gênée. Il ne te fallut pas plus de temps pour partir à sa rescousse. Tu t'adressas à celui qui la tenais par le bras. (Cesare) Tu ne le connaissais pas, alors tu lui souris poliment. Tu m'excuseras, mais je te l'emprunte ! Et tu pris Leo par le bras avant de l'embarquer un peu plus loin. Mais dis moi, qu'est-ce qu'il t'as pris là ? Tu dragues en pyjama maintenant ? Et tu exploses de rire une nouvelle fois. Tu ne voulais pas te moquer, mais là, tu n'avais pas d'autre solution.

Flynn n'eut pas le temps de dire quoique ce soit à Julian : il s'en alla plus loin tout de suite. Ou peut-être que c'était lui, qui avait trop traîné, le jeune homme ne savait pas vraiment. Pourtant, il aurait bien voulu lui répondre que non, Némé n'était pas toute à lui, que voir ses amis se déchirer, ça ne lui plaisait pas plus que ça. La belle omega, elle se laisserait jamais domptée, elle ne serait probablement jamais entièrement à personne, ça faisait toute sa personnalité. Seulement, Flynn aurait bien aimé ne pas devoir partager son coeur avec un autre. Némésis lui sauta littéralement dessus, il eut juste le temps de la retenir. Flynn profita un instant de son parfum, du contact de ses cheveux soyeux sur sa peau. Némééééé ! Wow, j'ai l'impression qu'on s'est pas vus depuis des siècles, sucre d'orge. (à savoir qu'il aimait jouer au surnom le plus nul, oui)