ON COMPTE PLUS FACILEMENT SES MOUTONS QUE SE AMIS ♦

J'avais déménagé il y a maintenant 16 jours et j'avais très rapidement repris le cours de ma scolarité. Je me devais d'assumer mes cours sans trop en louper, de peur de devoir redoubler et je ne le souhaitais pas. C'était pour cette raison que je mettais toutes les chances de mon côté. Aujourd'hui était la journée la plus cool de la semaine et j'avais décidé de prendre mon déjeuner au lac du campus. Il faisait beau et c'était toujours agréable de pouvoir se reposer tout en se ressourçant. Je marchais autour du lac tout en profitant de ce paysage et je me laissais aller dans mes pensées. Je repensais à tout ce que j'avais pu vivre dans mon ancienne université et je souriais légèrement alors que j'étais heureuse de pouvoir être ici. Et j'allais tout faire pour atteindre mes objectifs : retrouver Sawyer. Sawyer était mon premier amour et surtout, un professeur de littérature ici c'était pour cela que j'étais venue à Colombus. Je venais de m'asseoir sur l'herbe et je regardais ce lac en ne pensant à plus rien. Je levais les yeux vers une personne qui marchait vers le lac et je le regardais tout en restant figé sur ce physique. J'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque chose. Un physique qui me paraissait familier. Je me levais avant de me diriger vers cette personne et je souriais jusqu'aux oreilles en comprenant que c'était Alexander. Je le suivais quelques secondes avant de poser ma main sur son épaule. + Bonjour, savez-vous où je peux trouver des licornes ? + Je mordais l'intérieure de mes joues pour ne pas exploser de rire, et j'attendais qu'il me regarde et qu'il comprenne que c'était bien moi. Je voulais voir sa réaction.

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Il t’arrives trop de truc étrange là.. Trop d’un coup, en même temps. Enfin.. IL t’arrive juste une chose enfaîte. Cette fille là. Cette blondasse comme tu l’appelles. L’alpha que tu détestes depuis des années et avec qui finalement tu as couché l’autre soir pendant l’heure de colle que vous gentiment gagnée tous les deux à cause de vos conneries dans le restaurant. Tu l vois différemment maintenant, c’est vrai. Tu veux pas toi. Tu veux toujours la voir comme cette fille que tu détestes.. Au lieu de ça, t’as envie de lui voler ses lèvres à chaque seconde où tu les voient. T’as décidé de prendre l’air, de sortir, de t’aérer l’esprit. Ton skate à la main, tu marches dans l’herbe toute fraiche en face du lac. Une main dans ta poche, l’autre qui tient le flanc de ton skate. Une main agrippe ton épaule et tu te retournes précipitamment. Bonjour, savez-vous où je peux trouver des licornes ? Tu tilt quelques secondes après en répondant d’un simple sourire. T’as une ride là.. On la voyait pas sur les photos ! C’est étrange.. Tu sais même pas si c’est vraiment elle.

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Je venais d'arriver à hauteur d'Alexandre et je ne pouvais me taire d'avantage, il fallait qu'il découvre que j'étais là en face de lui. Tout était flou mais j'adorai faire durer un peu le suspens mais j'avais quelques doutes concernant sa réelle identité. Je le laissais se retourner et je souriais avant de me mordre la lèvre. C'était bien lui et j'étais heureuse de pouvoir l'avoir en face de moi. Tous les deux on s’était connus sur internet et on allait pouvoir rattraper le temps perdu. + J'aurai aimé dire la même chose te concernant mais je ne voudrai pas voir ta maman accourir jusqu'ici. + Autant dire que je venais de lui faire remarquer qu'il était plus jeune que moi. Il m'attaquait alors je faisais pareil, et ça c'était ma marque de fabrique. Qui aime bien châtie bien. + C'est quoi ce manque de respect... ? Même pas tu me prends dans tes bras pour me dire bonjour ? Et c'est quand que tu me sautes dans les bras pour nos retrouvailles ? + Je le regardais avant d'exploser de rire et je soufflais, puis doucement je fis un pas en avant pour le prendre dans mes bras. + Je suis contente de te voir poussin. + Je savais que ça n'allait pas lui plaire mais moi j'adorai l'appeler comme ça.