Encore une grande journée riche en sport ! Après quelques heures de cours dans la matinée, Nicholas avait occupé sur le terrain de lacrosse pour un entrainement pour le match de l’après-midi.  Alors que beaucoup sont occupés avec les cours, généralement il est possible aux sportifs d’avoir une petite entorse histoire de se préparer pour les matchs disons assez importants et attendus par beaucoup d’autres étudiants de l’établissement. Après une à vrai dire coute matinée de cours mais tout de même assez intensive au niveau des matières, Nicholas n’avait pas perdu de temps en se rendant au terrain de lacrosse, direction les vestiaires pour enfiler une tenue de sport histoire de s’échauffer tout simplement au départ. Il n’était pas question de faire le strict minimum. Déjà en entrainement basique ce n’est pas le genre de chose à faire du moins à éviter mais quand il y a jours de match ce n’est même pas la peine d’y penser. Il y a donc eut entrainement, les autres pouvaient bien vouloir en faire peu, en tant que co-capitaine il n’allait pas laisser ses coéquipiers ne rien foutre. Ils allaient devoir tous mettre le turbo et s’entrainer à fond en attendant d’avoir à luter contre une autre équipe dans l’après-midi. D’ailleurs à part quelques pauses de dix à vingt minutes, il n’y a pas plus longtemps que cela car il fallait éviter de se refroidir le plus possible bien qu’à côté il ne soit pas nécessaire de se donner non plus trop pour être ensuite éclaté sur le terrain. Tout avait été gérer pour pouvoir s’améliorer au maximum avant la confrontation tout en n’y allant pas non plus trop à fond.

Il y avait aussi eut une petite discussion de tactique de jeu dans le cas où il y aurait quelques petites difficultés, quelques imprévus. Après tout il y a toujours des choses que l’on pense savoir sur les joueurs de l’autre équipe et puis une petite nouveauté ou amélioration de leur côté débarque, un truc qui n’était pas prévu du tout et là l’équipe est à la ramasse. Alors qu’avec la petite discussion technique qu’ils avaient eut normalement il ne devait pas y avoir de gros problème du moins cela devrait être minimisé. Quelques heures après les tribunes du terrain de lacrosse se mirent à se remplir au fur et à mesure, la musique se mit à retentir, les bruits de discussions résonnaient, des cris de soutiens se firent entendre. Il y avait vraiment de l’ambiance. L’équipe allait vraiment être soutenue en ce jour, ils n’avaient vraiment rien à craindre. Le match se passa vraiment bien, ils ont mené pour le début du match, se faisant rattrapé jusqu’à être à seulement cinq points d’écart lors de la pause. Une petite remontée rapide de l’équipe adverse mais un redressement énorme pour l’équipe de Nicholas par la suite jusqu’à la fin de match. Une victoire de Nicholas et ses coéquipiers. C’est dans les vestiaires que l’on entendit crier de joie après les avoir entendu dans les vestiaires, il est clair que le campus n’allait pas être silencieux dès que l’équipe de lacrosse allait rejoindre leur domicile.

Grâce à ses études de médecine et le métier que ce dernier voulait exercer plus tard, notre cher Nicholas n’eut pas le loisir d’aller se laver en même temps que tout le monde, il s’occupa à vrai dire d’un ami qui avait un peu mal entre la nuque et l’épaule, il s’en occupa brièvement et de quelqu’un qui semblait avoir fait un faux mouvement nécessitant une remise en place assez rapide et encore rien de bien sérieux. C’est donc quand tout le monde fut parti du moins chez les gars qu’il eut la possibilité de se rendre dans les douches. Prenant son gel douche, son shampoing et sa serviette, il se rendit dans les douches et profita de ce moment de détente surtout que là il était vraiment tout seul. Il pouvait vraiment appeler ça un moment de tranquillité absolu. Après s’être lavé les cheveux, il s’attaqua au lavage du corps, déposant le gel douche à un endroit stratégique, lui évitant de se baisser, puis il se mit à fredonner.

« Hakuna Matata…mais quelle phrase magnifique. Hakuna Matata quel chant fantastique. »

Encore une fois dans un élan de folie sans doute ou encore juste profitant du fait qu’il était censé être en solo en ces lieux et surtout parce que la folie de Nicholas existe réellement c’est juste qu’il faut bien le connaitre et avoir cette chance de le voir ainsi, il se saisit de son gel douche et s’en servit comme s’il s’agissait d’un micro.

Ce mot signifie, que tu vivras ta vie…sans aucuns soucis, philosophie. Hakuna Matata. »

Tu avais attendu ce soir avec grande impatience. Tu l’attendais depuis le dernier match de l’équipe de Lacrosse, depuis leur dernière victoire. Ce soir, ça allait être de la folie. Le stade se remplirait à une vitesse ahurissante. Le stade serait rempli de rouge, de blanc et de noir. Les couleurs de l’université, des Buckeyes, tes couleurs. Ce soir tu seras sur la pelouse dans le costume que tu as toujours voulu endosser : Brutus, la mascotte de l’université. Cette grosse peluche avec un marron en guise de tête. Tout un emblème. Et ce soir, c’était maintenant.

Tu entres sur le terrain, les mains en l’air, sous les cris et les applaudissements de tout un stade. A chaque fois, tu ressens la même chose : tu as aboutis quelque chose, un rêve. La musique rempli le terrain. Dans les tribunes ça chante, ça danse. Tu en fais autant, remuant ton petit corps habillé de ce grand costume dans tous les sens. Tu danses pour la victoire. Ce soir, il était hors de question que l’équipe perde. Pas si près de la finale. Oh ça non. Les cheerleaders font leur show tandis que toi, tu te promènes dans les tribunes posant pour quelques selfies avec quelques fans. Quand vient le début du match, tu troques ton costume de mascotte contre celui de Bambi, supportrice dans l’âme, qui puise son énergie au fond de ses tripes. Maillot, écharpe, maquillage sur les joues. Tu as toute la panoplie de la parfaite supportrice. Suspendue à la barrière, tu cries, tu chantes, t’encourage comme tu peux, comme tu aimes le faire. Et la mi-temps sonne. Buckeyes mène, mais de pas grand-chose. Tu trembles, comme à chaque match, peur de voir la victoire vous filer entre les doigts.

Après une mi-temps durant laquelle tu étais retourné endosser ton costume, le match reprend et se poursuit. Les garçons font un travail remarquable et remontent le score, ne laissant pas une seconde de répit à leurs adversaires. Sautant derrière la barrière, tu chantes le nom du dernier tireur qui venait de marquer un but : Lazarus, Lazarus, Lazarus. Ton cœur s’emballe, comme à chaque fois que tu prononces son nom. Nicholas Lazarus, le co-capitaine, la perfection incarnée. Cela fait deux ans que tu es folle de lui, qu’il hante nombreuses de tes pensées. Mais jamais, ô grand jamais, tu n’avais été lui parler. Il t’impressionnait trop. Beaucoup trop. C’était Lazarus, quoi !
A la fin du match, la joie explose sur le visage des supporters. La victoire, la victoire ! Tu descends sur le terrain féliciter tes amis rapidement avant d’aller endosser pour la dernière fois de la soirée, ton costume de Brutus. Tu resterais jusqu’à la fin pour satisfaire les supporters souhaitant une photo avec toi. Enfin, avec Brutus.

Il est déjà bien tard lorsque tu rentres dans les vestiaires pour te changer. Comme toujours, tu es la dernière et comme toujours, tu iras rejoindre l’équipe juste après pour fêter comme il se doit cette victoire. « Hakuna Matata…mais quelle phrase magnifique. Hakuna Matata quel chant fantastique. Ce mot signifie, que tu vivras ta vie…sans aucuns soucis, philosophie. Hakuna Matata. » Non, tu n’es décidément pas seule. Nue pieds, en leggings et débardeur, tu te rends dans le vestiaires des garçons, d’où provient cette voix, pour savoir à qui elle appartient. Tu glisses ta tête dans les douches et.. Lazarus, en maillot, chantant à tu tête avec son bidon de gel douche. Tu pousses un petit cri d’exclamation avant de repartir en courant vers le vestiaires des filles. Tu ne voulais pas parler à Nicholas. C’était trop.. aoeizioifokl. Mais le sol est détrempés, tous les joueurs sont passés là. Tu glisses sur le carrelage et tombe à la renverse. Aaaah ! geins-tu en essayant de te relever. Impossible. Ton dos venait de se bloquer dans la chut. Cazzo !

Il y a beaucoup de choses qui sont tant attendus dans l’université. Il y a les grandes soirées radios ou alors ce ne sont que des rumeurs il faut dire que des fois il se dit qu’il doit mettre la radio mais il oublie de le faire. Sinon des fois il l’allume mais oublie de mettre la station de l’université. Il y a aussi les matchs que ce soit les matches de lacrosse, de football américains, de baseball enfin peu importe. Pour le sport la majorité des matchs sont des choses qui motivent la majorité des élèves, qu’ils pratiquent un sport ou pas. Il faut dire que ceux qui sont dans les tribunes sont bien évidemment ceux qui n’en font pas forcément mais qui viennent soutenir ceux qui représentent leur établissement. Mais alors qu’il y a des rancunes entre certaines équipes de sport, ils viennent tout de même voir le match des autres juste par envie, juste pour se moquer ou juste pour le plaisir de voir du sport. A savoir ce qui motive  chacun. Les célébrations lorsque l’ont marque des points il y en a qui en profite pour en faire mais il y a des fois où certains préfèrent être sobre et juste retourner à sa place. Il faut dire qu’en majorité c’est le style de Nicholas que de revenir à sa place le plus vite possible mais cela lui est déjà arrivé de se ruer sur ses potes ou de faire autre chose. Mais peut être qu’un jour il viendra taper un check ou quoique ce soit à la mascotte de leur équipe ou disons plutôt de l’université.

Après tout, cette mascotte est bien sur le terrain pour tous les matchs alors elle aurait bien besoin à son moment de gloire avec l’équipe elle aussi. Elle n’est pas sur le côté seule, elle est un membre de l’équipe qui n’est juste pas utile à l’accumulation de point et à la victoire. Mais c’est disons un divertissement pour le public et une motivation pour l’équipe. Lorsqu’il marque et va se remettre en place ou même quand tout simplement l’équipe vient à mettre un point, il prend le temps de regarder un peu autour de lui que ce soit pour jeter un œil à son équipe, aux supporters, à la mascotte, aux joueurs sur le banc de touche. Disons qu’il observe ce qui se déroule autour de lui. Alors que toute l’équipe était en train de rentrer dans les vestiaires, il jeta un dernier regard sur le terrain et les tribunes et vit qu’il restait seulement la mascotte de l’équipe était en train de s’occuper des fans de l’équipe voulant prendre une photo avec. Il laissa un sourire s’afficher et rentra avec les autres. S’occupant de ranger un peu, de s’occuper des personnes qui avaient besoin de sa présence. Alors qu’il était dans sa douche en train de pousser la chansonette, il entendit du bruit, il arrêta alors soudainement. Il prit une serviette pour s’essuyer, il la posa sur son épaule puis il vit au loin, celle qui était censer être dans la mascotte. Il sourit en la voyant par terre.

« Alors on m’espionne ou on ne sait plus marcher ? »

Il laissa un léger sourire s’afficher sur son visage amusé par le fait qu’elle se soit retrouvé par terre et peu importe la raison qui l’ai amené à se trouver en cette position.

Quand vous tomber, tout s’écroule autour de vous. Non, vraiment, ce n’est pas une blague. Vous voyez le monde tourner, au ralenti, avant de vous étaler par terre. Toi, en l’occurrence, tu avais vu le vestiaire tourner puis partir en arrière. Maintenant, tu le voyais tout à l’envers. Et de ce point de vue, c’était vraiment très étrange. C’était un stiairvai, avec des chedou. A l’envers quoi. Et le par terre sur lequel tu t’étais étalé n’était autre que le carrelage froid et blanc du vestiaire, devenu un stiairvai. Froid, blanc et mouillé aussi. Tu le sentais à travers tes vêtements. Et c’est à cause de cette eau que tu avais glissé. Et.. Outch.. la mia schiena. geins-tu en posant une main sur ton dos. Tu peinais à te relever, c’était trop douloureux. Zut de zut, t’allais finir dans une chaise roulante ? Oh, non ! La voix de Nicholas s’est arrêtée de chanter, l’eau de la douche s’est arrêtée de couler. Tu fermes les yeux, priant qu’il ne t’ai pas entendu tomber. Tu préférais partir en rampant avec un mal de dos plutôt que de devoir faire face à l’homme qui déchainait ton cœur. Non parce que vous voyez, si tu n’es pas capable de lui adresser la parole dans une situation normale, comment en serais-tu apte là, tout de suite, maintenant ? Alors on m’espionne ou on ne sait plus marcher ? Raaah, prier n’avait donc servi à rien. Dio mio ! Tu rouvres les yeux doucement et lèves la tête vers le garçon. Il est à l’envers, lui aussi. Pas étonnant. Pourtant, même à l’envers, il reste beau, séduisant, parfait. Même à l’envers, ton cœur arrive à battre à tout rompre, ta respiration ce saccade. On va mettre ça sur le compte de la douleur. Et puis sur ces lèvres se dessinait un sourire. Un sourire, pour toi. Ton cœur fond, voilà, c’est comme ça. Oui. Enfin non. C’est juste que.. Sono caduta. Enfin.. c’était mouillé et… Pff, la ferme Burton. T’es même pas capable d’aligner trois mots d’anglais devant lui. Ton italien te revient dans ce genre de moment : quand tu es énervée, stressée, fatiguée, contente. Tout le temps quoi. Pourtant, tu n’avais jamais vécu en Italie. Mais tes grands-parents étaient italiens et t’ont beaucoup appris. C’est un peu ta seconde langue. Et c’est ce qui fait ton charme, selon certaines personnes. Mais là, tu regrettais de ne pas être capable de parler anglais continuellement, sans flancher. Tu reposes ta tête sur le sol, ferme les yeux, respire un grand coup. De toute façon, tu es déjà bien ridicule devant lui, alors ça ne pourrait pas être pire. Je crois que j’ai le dos bloqué. Tu veux bien.. m’aider ? lui demandes-tu en levant de nouveau les yeux vers lui. Torse nu, serviette sur l’épaule, corps encore humide et odeur masculine. AOPFKOZPK. Voilà comment ça réagit dans ta tête et dans ton cœur.

Nicholas n’est pas le genre de gars qui se moque des gens par plaisir, le genre de personne qui apprécie de voir les autres souffrir. Loin de là. Il aide une personne quand elle a besoin d’aide sans forcément que l’on demande à vrai dire et puis si c’est demandé que ce soit fait gentiment c’est tout de même mieux. Parce que se faire réprimander et agresser pour avoir de l’aide c’est disons le genre de truc pas très agréable. Il ne s’attendait pas à avoir l’occasion de prendre sa douche seul, après tout combien de fois il avait dut prendre un peu de temps pour un ou deux petits blessés et il avait quand même eut le temps de prendre la douche alors que d’autres personnes se trouvaient encore dans les vestiaires. Cependant là, cela semblait être un grand jour de chance enfin non pas que cela le soule de prendre sa douche quand les autres sont là. Mais un peu de tranquillité pour ce moment de détente ce n’est pas de refus. Il a beau chanté, ce n’est pas une salle de concert, il n’a pas de sono qui couvre tout bruit pouvant survenir en cet endroit. Et disons que si le bruit de la chute avait été amoindri par le bruit de l’eau qui coulait et par sa voix, il avait entendu une voix aux environs qui n’était bien évidemment pas la sienne. C’est bien entendu cela qui l’avait amené à arrêté l’eau et aller voir s’il y avait bien quelqu’un ou s’il était parano tout simplement.  

Alors qu’il approchait de l’endroit d’où provenait le bruit, Nicholas découvrit une blondinette allongé sur le sol dans une position par forcément très confortable et qui voudrait surement être sur ses deux pieds plutôt que le cul au sol. Elle fermait les yeux et quand Nicholas eut fait une remarque, cette dernière rouvrit les yeux pour le regarder.

« Oui c’est mouillé et tu es tombé…mais c’est le côté des mecs…du coup soit la chaleur de Brutus t’a fait perdre tout sens soit tu ne sais plus qui tu es. D’ailleurs où es passé le sens de l’équilibre de noter mascotte…tu tiens sur tes deux pieds d’habitudes. Peut être as-tu laissé tout cela sur le terrain. »

Un peu d’humour et de moquerie gentille cela ne peut pas faire de mal. Et puis il n’allait pas la blâmer de s’être retrouvé par terre après tout c’est plutôt elle qui doit se maudire de ne pas avoir réussi à éviter la chute et avoir amené surement de futures marques sur son corps.

« Dis-moi tu es italienne ou c’est juste ta façon d’éviter de paraître grossière et énervée quand tu as du monde autour de toi ? En tout ça sonne bien venant de ta bouche…je pense que pour quelqu’un qui ne comprendrais pas l’italien ça passerait bien. »

Bambi referme les yeux brièvement et reposa sa tête au sol. Elle semblait épuisée par quelque chose. Peut être son incapacité à se lever seule l’agace-t-elle déjà ce qui peut être totalement compréhensible. C’est une sensation de faiblesse abominable. A la demande de la jeune femme ce dernier lui fait signe de patienter. Il se rend vers la petite salle majoritairement fermé à clé mais qui sert autant pour les femmes que les hommes. C’est à peu près comme l’infirmerie mais c’est disons plus adapté aux sportifs. Il revient alors vers Bambi et s’agenouille près d’elle.

« Attention ça va faire un petit peu mal. »

Il positionna son bras derrière son dos et l’autre au niveau des jambes de Bambi et il lui fit signe de s’accrocher. Il fit un petit décompte et se releva au bout de trois. Puis il se dirigea vers la petite salle qu’il venait de rouvrir. Il la déposa sur le lit/banc qui permettait aux joueurs généralement de s’allonger ou de s’assoir en attendant qu’on leur amène les soins nécessaires.

Je t’aide mais en échange tu gardes ce petit concert privé pour toi et moi ta magnifique chute due à une séance d’espionnage pour moi. Est-ce que mademoiselle la mascotte et supporter de lacrosse est d’accord ? Dis-moi quand tu as mal je vais essayer de trouver l’endroit. »

Il appuya doucement à certains endroit de son dos histoire de trouver l’endroit le plus douloureux pour elle et pouvoir masser un peu avant de devoir potentiellement lui faire craquer le dos si cela était vraiment nécessaire.

Oui c’est mouillé et tu es tombé…mais c’est le côté des mecs…du coup soit la chaleur de Brutus t’a fait perdre tout sens soit tu ne sais plus qui tu es. D’ailleurs où es passé le sens de l’équilibre de noter mascotte…tu tiens sur tes deux pieds d’habitudes. Peut être as-tu laissé tout cela sur le terrain. Doux jésus, il se moquait de toi. Comme si la situation n’était pas déjà assez embarrassante, vraiment ! Etait-ce la chaleur de Brutus, bien sur que non. Te souviens-tu de qui tu es ? Evidemment. Vérifions quand même. Bambi Eep Burton, née le 24 avril 1993 à Columbus. Petite sœur d’Aileen Burton et fille de monsieur et madame Burton. Parfait. Et, attendez une minute.. il a parlé de toi comme étant la mascotte. Il te connait ? Evidemment qu’il te connait, tous les joueurs te connaissent. Je sais, je sais.. Mais je pensais que c’était un ami alors je voulais venir l’embêter. Mais c’était pas lui. C’était toi. Et je voulais pas t’espionner hein. Va pas croire ça. Tu parles pour rien dire, Burton. Ferme là. Ferme là, vraiment. Cette situation est vraiment très très embarrassante. Tu donnerais beaucoup pour revenir cinq minutes minutes en arrière et ne pas venir pointer le bout de ton nez dans ces douches. Dis-moi tu es italienne ou c’est juste ta façon d’éviter de paraître grossière et énervée quand tu as du monde autour de toi ? En tout ça sonne bien venant de ta bouche…je pense que pour quelqu’un qui ne comprendrais pas l’italien ça passerait bien. Si ton cœur n’était pas déjà aussi fondu qu’un chamallow au plein cœur d’un feu de camp, il serait capable de fondre encore plus, c’était certain. C’était un compliment, tu ne rêvais pas ? Il avait aimé les mots italiens qui sortaient de ta bouche ? Non, il a dit que ça sonnait bien, ne t’imagines pas des trucs, Bambi. J’ai.. j’ai des origines italiennes, si. Tu.. tu comprends l’Italien ? t’émerveilles-tu devant cet homme que tu voyais toujours à l’envers, hein. Tu lui avais finalement demandé de l’aide. Tu n’allais pas rester plantée là dans ce vestiaire attendant que ton dos se débloque tout seul. Quand même. Il te fait un signe que tu ne comprends pas vraiment du fait de le voir à l’envers puis s’éclipse. Non, non, non, ne m’abandonne pas. Mais tes craintes se dissipent lorsque tu le vois revenir. Attention ça va faire un petit peu mal. Ses bras nus et musclés t’entourèrent. Nom d’un marron, tout ça était vraiment entrain d’arriver. Nicholas te prenait dans ses bras. Un, deux, trois, il te soulève et une grimace de douleur déforme ton visage. C’est encore plus douloureux que ce que pensais. AZPOKPGOKFPUK. Le fait d’être contre son torse apaise un peu la douleur. Tout ça vaut le coup d’être vécu. Il te dépose à quelques pas du vestiaire des gars, dans la petite pièce tenant de le rôle d’infirmerie. Une nouvelle grimace déforme ton visage. Pas pour la douleur, non, mais parce que tu es contrainte de quitter ses bras. Ça va, ça va. souffles-tu en essayant de trouver une position confortable sur le lit. Celle qui te fait le moins mal, du moins. Je t’aide mais en échange tu gardes ce petit concert privé pour toi et moi ta magnifique chute due à une séance d’espionnage pour moi. Est-ce que mademoiselle la mascotte et supporter de lacrosse est d’accord ? Dis-moi quand tu as mal je vais essayer de trouver l’endroit. Installée sur le ventre, tu n’as qu’une envie : enfoncer ta tête dans l’oreiller et ne plus jamais en ressortir. Ses doigts agiles appuient à plusieurs endroits dans ton dos mais rien de trop douloureux pour l’instant. Ce n’était pas une séance d’espionnage… j’te jure. Tu.. Tu ferais mieux d’appeler l’hôpital et d’aller fêter la victoire avec les gars. T’en fais pas pour.. AH ! Instinctivement tu portes ta main au niveau de la douleur et frôle celle de Nicholas. OAKPOFKPPZ. Tu la ranges aussitôt te promettant de ne jamais la ressortir. Trop gênant. Cazzo ! Ca fait mal ! grognes-tu en plongeant ta tête dans l’oreiller.

Les petits pics qu’on lance c’est un des jeux favoris de notre cher Nicholas à vrai dire c’est un peu comme ça qu’il se fait des relations des fois. Il y a des personnes qui n’ont pas d’humour et qui pendront donc tout au premier degré, tout de manière très sérieuse alors que ce n’est que plaisanterie. Mais heureusement pour notre étudiant en médecine il y a également des personnes qui sont comme lui et qui aime bien répondre en retournant un autre pic ou juste en jouant le jeu en étant amusé de la situation. La preuve que tout le monde n’est pas susceptible au plus haut point sinon il n’aurait pas l’ombre d’un ami ce qui n’est pas du tout le cas. Après il y a aussi l’option embarras. Quand vous voulez juste embêter quelqu’un et voir s’il sera embarrassé ou juste énervé justement. Pour les jeunes femmes cela dépend et il faut dire qu’avec Bambi le résultat est plutôt assez drôle vraiment très divertissant et amusant pour Nicholas qui ne se moque pas méchamment de la jeune blonde et ne fait que la taquiner en continu. Il sait bien évidemment de qui il s’agit puisqu’elle est présente lorsque l’équipe fête les victoires.

« Désolé de te décevoir dans ce cas…ils sont tous sur le chemin du campus enfin en route pour enfiler des affaires plus adaptées et faire la fête quoi. »

C’était vraiment divertissant pour Lazarus que de voir cette jeune étudiante s’embrouiller un peu sur ce qu’elle disait ou du moins essayait de dire, de faire comprendre à son interlocuteur. S’il comprenait l’italien ? Il ne le parle pas comme un pro mais disons qu’un séjour linguistique en Italie alors qu’on est au lycée c’est plutôt le genre de chose assez utile surtout quand on ne suit pas les cours de latin et qu’il reste de la place pour aller avec les élèves en question. Par contre il faut dire qu’il avait fait trois années d’italien de la seconde à la terminale parce qu’il fallait choisir une matière supplémentaire et que les langues étaient le domaine où il gérait assez facilement. Du moins sa mémoire lui permet assez facilement de retenir bon nombre de mots permettant ainsi un rapide enrichissement de son vocabulaire.

« Hum…je comprend majoritairement on va dire. J’en ai fait quand j’étais au lycée. Du coup j’ai les bases quoi, un petit peu de vocabulaire avancées mais je ne sais pas si je pourrais vivre en Italie avec l’étendus de mon vocabulaire et de ce que j’ai retenu sur les temps. Mais je me débrouille en compréhension. Et puis j’ai fait un séjour linguistique ça à aussi aidé. Du coup je dois pas avoir le niveau face à toi et tes origines italiennes.»

Les soins de mademoiselle vont être la prochaine étape parce qu’il est clair et net que Nicholas ne peut indubitablement pas laisser cette pauvre étudiante dans un tel état. Pour les jours à venir il faut bien qu’elle se retrouve avec un dos dans un meilleur état afin qu’elle puisse se rendre à ses cours normalement et se concentrer sur ce que les professeurs diront plutôt que sur son mal de dos intense. Alors qu’il la dépose pour qu’elle se retrouve dans la bonne position, cette dernière essaye de s’adapter et d’être au mieux. Il essaye de faire en sorte que ce qui est arrivé à chacun reste secret mais cette dernière se justifie en disant qu’elle n’espionner pas et lui conseille d’appeler l’hôpital.

« Je ne vais pas appeler l’hôpital pour un dos bloqué. J’essaye de m’en charger et si c’est hors de mes capacités on fera appel à l’hôpital. Hum… »

Elle laisse alors échapper un cri, il regarde l’endroit où sa main se tient. C’est donc là qu’est le point central de la douleur de Bambi. Il se saisit alors de ses deux mains et même s’il sait que cela fait mal il commence à masser en essayant de remettre le nécessaire à sa place. Il lui tend la serviette qu’il avait sur l’épaule et qui lui avait permit d’essuyer l’eau qu’il avait sur le haut du corps.

« J’ai pas une serviette non utilisé mais j’ai essuyé que mes cheveux et mes bras avec. Je vais appuyer pas mal histoire de remettre tout ça en place. Mords la serviette si ça peut t’aider. »

Il s’exécute alors de nouveau essayant de voir quand est-ce que la douleur se minimise. Plus il masse et plus l’endroit semble être détendu du moins il a l’impression quelque chose subsiste malgré tout. Peut être est-il inévitable de devoir lui craquer le dos pour finir de tout remettre en place. Cependant il attend de voir une réaction de la jeune femme après de savoir si les quelques gestes qu’il lui a administré ont été d’une aide quelconque.

Désolé de te décevoir dans ce cas…ils sont tous sur le chemin du campus enfin en route pour enfiler des affaires plus adaptées et faire la fête quoi. Oui, ça tu le savais bien. Et si tu n’étais pas tombée sur ce carrelage, tu serais certainement déjà en route pour les rejoindre. Zut de zut, et s’ils s’inquiétaient de ne pas te voir arriver ? Tu ne loupais jamais une after après la victoire d’un match. Jamais, ô grand jamais ! Et en même temps, y’avait de quoi s’inquiéter. T’étais dans les vestiaires des garçons, le dos en vrac, avec le co capitaine de l’équipe torse nu. Tout ça était vachement inquiétant pour ta future santé mentale. Ca aussi je le sais. Et tu devrais y être toi aussi. Et moi aussi. Et finalement on est là.. et tout ça est ridicule. Tu te mords la lèvre inférieure, atrocement gênée par toute la mise en scène. Un vieux film mal écrit n’aurait pas fait pire. Vous étiez là, à parler de tes origines italiennes. Hum…je comprend majoritairement on va dire. J’en ai fait quand j’étais au lycée. Du coup j’ai les bases quoi, un petit peu de vocabulaire avancées mais je ne sais pas si je pourrais vivre en Italie avec l’étendus de mon vocabulaire et de ce que j’ai retenu sur les temps. Mais je me débrouille en compréhension. Et puis j’ai fait un séjour linguistique ça à aussi aidé. Du coup je dois pas avoir le niveau face à toi et tes origines italiennes. Bein dis donc, heureusement que t’avais pas laissé ton cœur parler en italien. S’il aurait tout compris, la honte ! Tu n’avais passé que très peu de temps en Italie : quelques vacances pour voir la famille éloignée que tu ne connaissais même pas. Pourtant, tu étais bilingue et vouait un culte à ce pays que tu trouvais magnifique. Le sud, plus particulièrement. Toute la côte amalfitaine, c’était merveilleux par là bas. L’espace d’un instant, tu imagines Nicholas te parler en italien, te dire comme tu es belle, comme tu sens bon et qu’il te veux pour toujours à ses côtés. Si t’en étais capable, tu te donnerais des coups sur la tête pour avoir pensé à ça. En fait, j’suis bilingue. Donc des bases contre une bilingue, c’est sûr que tu fais pas le poids. Scusi. dis-tu en te pinçant les lèvres pour ravaler un sourire. Et puis tu avais quitté le vestiaire dans les bras de Nicholas qui t’avais déposé comme une petite chose fragile sur le lit de l’infirmerie. Mais tu étais une chose fragile. La preuve : rien qu’une chute te cassait un mille morceaux ! Il cherchait visiblement le point douloureux de ton dos. Est-ce qu’il savait ce qu’il faisait ? Bien évidemment. Nicholas fait des études pour devenir kiné. Comment tu le sais ? Parce que tu sais absolument tout de ce type là. Enfin, presque. Je ne vais pas appeler l’hôpital pour un dos bloqué. J’essaye de m’en charger et si c’est hors de mes capacités on fera appel à l’hôpital. Hum… Tu t’en moques de ce qu’il va faire mais une chose est sûre : s’il n’enlève pas sa main tout de suite, tu vas mourir ! Ca fait trop trop trop mal ! Et encore, j’aurais pu écrire trop encore cinq ou six fois ! Le co capitaine commence à masser à l’exacte point où se concentre toute la douleur. Et ça fait pas du bien. Au moins à l’hôpital ils pourront m’endormir. Ca fait super mal ! Arrête de m’toucher, j’t’en pris. grognes-tu la tête dans l’oreiller alors que ses doigts continuent d’appuyer sur ton dos. J’ai pas une serviette non utilisé mais j’ai essuyé que mes cheveux et mes bras avec. Je vais appuyer pas mal histoire de remettre tout ça en place. Mords la serviette si ça peut t’aider. Hein ? Quoi ? Oh, Dio mio ! La serviette qui a servi à essuyer Nicholas Lazarus, le saint graal ! Si tu n’avais pas eu ce mal de dos de chien, tu l’aurais certainement serré contre toi en sautillant comme une gamine qui vient de découvrir ses cadeaux au pied du sapin le matin de Noël. Tu la glisses sous ta tête. Hm, elle sent bon, elle sent l’homme, elle sent lui. Et alors que tu commences à rêvasser de cette serviette, t’avais oublié ce qu’avait dit Nicholas : qu’il allait appuyer pas mal. Et gaaad, quand il disait un truc, il plaisantait pas. AAAAAÏE ! grognes-tu de nouveau en plongeant ta tête dans la serviette humide. Si tu comptes me tuer, change de méthode ! La souffrance, c’est pas mon déli..RAAAH ! T’as envie de pleurer tellement tu souffres. Mais pourquoi avait-il fallu que tu entres dans ce vestiaire ?

Ce petit détail qu’il venait de fournir à la jeune femme était bien inutile enfin pour une autre personne elle aurait été fortement intéressante. Mais pour Bambi qui est la mascotte de l’équipe et qui vient faire la fête avec l’équipe de Lacrosse quand ces derniers gagnent un match, c’était un peu comme lui rappeler quelque chose qu’elle savait très bien. Enfoncer le couteau dans la plaie en lui rappelant qu’il était inutile pour lui de se dépêcher car ils devaient tous être presque en tenue et prêts à faire la fiesta toute la nuit ou alors pendant une bonne partie. Mais bon peut être que si Nicholas arrive à remettre en place le dos de mademoiselle, cette dernière pourra être de la partie tout à l’heure tout comme ce sera le cas de Nicholas. Enfin il faut d’abord qu’il vérifie quelque chose à propos de ces cours mais normalement rien ne devrait gâcher une soirée en l’honneur d’une nouvelle victoire de l’équipe de Lacrosse.

« En même temps on est tout le temps aux after des match alors forcément que tu le sais. C’est peut être ridicule mais je ne vois pas d’autre solution…ou alors je te filme en train de ramper jusqu’aux campus. C’est une bonne idée en soi. »

Rien qu’en songeant à cette petite idée il se mit à sourire mais bon bien évidemment il ne fera jamais ce genre de chose c’était encore une fois pour être taquin et qui sait peut être réussir à détendre l’atmosphère. Même si faire rire la jeune femme n’est peut être pas la meilleure idée vu son mal de dos. Les langues quand on est à l’université c’est un peu la base. Enfin il y a les cours de mathématiques et de littératures comme cela a toujours été le cas depuis le plus jeune âge. Mais après il y a les cours de langues que l’on invite à prendre histoire de ne pas être largué si jamais on décide de quitter le pays pour aller se réfugier même un bref instant dans un pays qui nous est étranger. Par conséquent le français, l’italien et l’espagnol avait été le choix de Nicholas mais bon le français et l’espagnol étant plus un conseil de sa mère étant donné l’utilité qu’il en ressort dans le monde. Et l’italien pour le fun et histoire de pouvoir gagner des points facilement pour obtenir son diplôme et puis cela ne pouvait pas lui faire de mal d’apprendre une langue quitte à l’oublier peut être après.

« Fais gaffes parce que tu as déjà le dos en compote mais alors si tes chevilles commencent à gonfler par la suite là c’est sûr et certain t’arriveras jamais au campus à l’heure pour la fête. »

Mais c’est que mademoiselle est une vraie chochotte en fait. Bon il faut dire qu’un mal de dos ou tout simplement avoir le dos bloqué ce n’est pas la chose la plus appréciable et agréable à subir mais en même temps Nicholas essaye juste d’aider cette dernière pour remettre ce qu’il faut en place et que cela aille mieux. Mais si elle laisse la douleur prendre le dessus ils ne vont pas pouvoir aller loin dans le processus d’arrangement du dos de mademoiselle la mascotte.

« Tu crois vraiment qu’un kiné à l’hôpital va t’endormir…c’est du gaspillage de morphine. Concentres-toi sur autre chose que la douleur…le match, la soirée, tes amies, ton copain…ce que tu veux mais oublies la douleur.

Le cri de la jeune femme résonne mais devient de plus en plus étouffer alors qu’elle décide d’enfouir sa tête dans la serviette. Ce n’est pas plus mal parce qu’une fille qui cri c’est une mort des oreilles assurées enfin en général.

« Je ne sais pas si tu tuer est un bon plan…après j’aurais trop de chose à cacher…un corps c’est pas facile à éliminer dans la nature. Bon…visiblement comme mademoiselle n’arrive pas à mettre la concentration en avant je vais essayer ma dernière solution et au pire je t’emmène voir la bonne infirmerie qui confirmera ou non que tu dois aller à l’hôpital. Essaye de t’assoir et fait moi face je me chargerais du reste. »

Il fallait lui faire craquer le dos il ne voyait pas d’autres solutions. Cependant il attendit que la jeune femme se mette en position assise comme il venait de lui dire histoire de pouvoir gérer la suite. Il était question de prendre les bras de cette dernière, qu’il disposa autour de son cou, il n’essayait pas du tout de draguer mais il fallait qu’elle se tienne. Il plaça ses mains au niveau des reins de la jeune femme et l’autre des épaules.

« Tu inspires bien et à trois tu expires. Un…deux…trois.. »

D’un coup, d’un seul il fit un geste sec et contrôlé avec ses mains disposées de part et d’autre. On entendit un craquement. La question était maintenant de savoir s’il était bon puisqu’il avait remit les choses en places ou s’il n’avait pas encore réussi à tout rectifier chez elle.

Tu crois vraiment qu’un kiné à l’hôpital va t’endormir…c’est du gaspillage de morphine. Concentres-toi sur autre chose que la douleur…le match, la soirée, tes amies, ton copain…ce que tu veux mais oublies la douleur Si le kiné en question à un minimum pitié de toi, oui, il pourrait prendre le temps de t’endormir. Et puis du gaspillage de morphine.. pas à tes yeux hein ! C’est toi qui souffrait le martyre, pas lui. Haan lui. T’avais toujours du mal à croire que c’était Nicholas qui te massais – et te défonçait – le dos ! J’ai pas de copain. Et ça m’aide pas vraiment ton truc, j’arrive pas à oublier c’mal de dos.. geins-tu contre la serviette. Non, sérieux, t’étais obligée de lui dire que tu n’avais pas de copain ? Il se serait surement bien passé de cette information. Tout l’monde s’en passerait en fait tellement c’est inutile. En attendant, t’avais toujours mal au dos et son massage n’aidait en rien qu’à te faire quelques vocalises. Je ne sais pas si tu tuer est un bon plan…après j’aurais trop de chose à cacher…un corps c’est pas facile à éliminer dans la nature. Bon…visiblement comme mademoiselle n’arrive pas à mettre la concentration en avant je vais essayer ma dernière solution et au pire je t’emmène voir la bonne infirmerie qui confirmera ou non que tu dois aller à l’hôpital. Essaye de t’assoir et fait moi face je me chargerais du reste. Trop de choses ? Qu’il dise que t’étais grosse pendant qu’il y était. Tu rentrais dans le terrier d’un lapin en poussant bien fort. Non mais dit ! Oui, à ce stade de douleur tu n’arrivais plus vraiment à cerner l’humour des gens. Réfléchir et se concentrer sur la douleur étaient deux choses complètement opposée. Et tu préférais ne pas avoir trop trop mal, vous voyez ? Sa dernière solution ? Te couper le dos. Tu ne serais plus qu’un buste et des jambes. Déjà que tu n’étais pas bien grande.. beh dis donc. J’sais pas si ta dernière solution va m’inspirer. Tu devrais tout de suite m’envoyer chez l’infirmière, c’est vrai hein ! dis-tu en te redressant tout de même à la vitesse d’un escargot pour ne pas te faire plus mal que tu n’avais déjà. Il attrapa tes bras et les fis passer autour de son cou. HAAAAN, mamaaaaaaan. En fait, c’était grave intéressant ! Il posa une main sur ta hanche, l’autre sur ton épaule. HAAAAN, mamaaaaaaan. Si tu n’avais pas eu si mal, t’aurais rigolé parce que vous étiez prêt pour danser un slow, une valse, ou n’importe quoi qui consiste à être dans cette position. Tu inspires bien et à trois tu expires. Un…deux…trois.. Tu fais un signe de tête, validant que t’avais assimiler ce qu’il venait de dire. Inspire… un, deux.. Mais attendez, il va faire quoi à trois ? Trop tard. Trois. Tu expires en grinçant des dents. Un énorme craquement retentit dans l’infirmerie. C’était quoi ce truc ? Haan ! Paniquée, tu enlèves tes bras d’autour de Nicholas – oui, fallait vraiment que tu paniques pour faire ça – et les poses au niveau de ton dos. Ouf, il est tout plat. T’es pas Quasimodo en mode triangle, c’est bon à savoir. Et, oh.. Oh bein putain ! t’exclames-tu avant de porter tes deux mains à ta bouche. Tu ne jurais jamais, du moins pas dans ta langue natale. Je.. wow. C’est dingue. C’est encore un peu désagréable mais.. j’ai plus mal ! Tu te lèves du lit et fais quelques pas. HAN, tu peux marcher. T’es tellement contente et soulagée que tu sautilles sur place avant de lui sauter dans les bras et de reculer presque aussitôt. Quand même, Burton. C’est l’mec sur qui tu craques depuis deux ans, un peu de tenue. Désolée.. Et merci, merci beaucoup ! Tu sais pas comment ça fait du bien de c’dire que j’finirais pas ma vie dans un fauteuil !

Pas de copain ? Ah bon ? Alors les gens parlent beaucoup pour rien à l’université dans ce cas enfin pas qu’à l’université mais dans les vestiaires et chez les Alpha dans ce cas. Mais bon là n’est pas le truc le plus important. En ce moment-même c’est le dos de mademoiselle qui a de l’importance et qui doit être remit en place sinon cette dernière va souffrir le martyr pendant encore un bon bout de temps.

« Désolé je pensais que tu avais un copain..enfin que…laisse tomber. T’es bien une femme tout le temps à geindre. »

Encore un pic ? Peut être bien mais généralement si une femme n’arrive pas à se sortir quelque chose de la tête il faut que quelqu’un d’autre s’en charge et peu importe la technique utilisée. S’il fallait lui lancer des pics pour lui donner l’envie de rétorquer quelque chose, pour amener son esprit à vaquer sur autre chose alors Nicholas allait tenter de faire au mieux pour y parvenir même si les idées de notre potentiel futur kiné vont peut être finir par redescendre à zéro à un moment donné. Le fait qu’elle lui dise qu’elle n’avait pas de copain n’était pas nécessaire quoique pour le coup cela lui permettait de savoir que les on dit, les bruits de couleur ne sont pas tout le temps vrai dans cet université et souvent des choses que les gens aimeraient peut être voir arriver. Des fois les « on dit » sont bénéfiques pour certaines personnes alors que d’autres fois c’est le genre de truc qui met la merde dans un couple ou alors dans une amitié solide à la base.

Les femmes sont généralement bien bavardes enfin cela dépend de la personnalité de la personne à vrai dire mais cette dernière rien qu’en ayant mal l’est déjà pas mal. Qu’est-ce que cela doit vraiment être quand elle n’a mal nulle part et est en pleine forme ? C’est une chose intéressante et qui amène pas mal de curiosité chez Nicholas. Déjà une fille qui aime faire du sport, qui aime le sport tout simplement et qui va pousser la chose jusqu’à être la mascotte et être une grande supporter c’est franchement énorme ! La confiance bon dieu ! La confiance ! Elle n’avait donc pas confiance en Nicholas ? Bon il faut dire qu’en même temps ils ne s’étaient pas adressé la parole par le passé et que c’était un peu la première fois que ces deux –là s’échangeaient quelques paroles pouvant amener à une discussion en bonnes et dues formes. Cependant étant donné qu’il fait des études en médecine pour être kiné, il serait quand même bien de ne pas douter sur ce qu’il pense être bon pour le dos de cette dernière et pour pouvoir lui remettre tout en place. Certes il n’a pas encore son diplôme mais il est quand même sur le bon chemin. Une fois que le dos de Bambi eut laissé ressortir un craquement audible autant pour Bambi que pour Nicholas, cette dernière retira ses bras avec hâte et se toucha le dos. Que voulait-elle vérifier ? Qu’il ne lui avait pas malencontreusement fait ressortir un os ?

Amusée par la façon de se précipiter de Bambi, Nicholas la regarde sautiller sur place et essayer de faire quelques pas. Elle semble être en train d’essayer de vérifier qu’elle n’a plus mal quand elle marche ou quand elle se tient droite. Elle se jette alors dans les bras de Nicholas qui la réceptionne et la laisse faire sans problème. A sa dernière remarque notre futur kiné se met à rire.

« Il n’y a pas de quoi…j’allais pas te laisser dans une panade pareille. Et puis pour le fauteuil roulant si cela avait été le cas je te l’aurais dit avant.C’était juste le bas du dos…pas ta moelle épinière. Du coup…on va peut être au même fête mais on s’est jamais parlé…Nicholas Lazarus et toi du coup tu es Bambi, notre mascotte et plus grande fan si je ne me trompe pas. »


En même temps les femmes qui ne sont pas à fortes poitrines et maquillées en mode pot de peinture il n'y en a pas des masses. Il n'y a pas que ça mais disons qu'il y en a beaucoup. Ensuite il y a les filles banales avec qui il n'arrive pas à avoir un seul point commun ou ne serait-ce qu'un peu de feeling. Il y a les filles Alpha qui sont plutot nombreuses enfin elles ne sont pas plus que les gars mais disons que contrairement à ce que l'on pourrait pensé il y en a plus qu'une dizaine. Mais celle-là...cette petite blonde tout en restant discrète, il est possible de la remarquer dans les tribunes quand on est un mec comme Nicholas qui aime bien regarder aux alentours quand il en a le temps et la possibilité.