Séance de sport. Comme toujours dès que tu as du temps libre, tu aimes frapper dans ce gros sac de sable juste devant tes yeux, tu le faisais à chaque fois que tu le pouvais, tu mettais toute ton énergie dans les frappes du sac, tu te sentais mieux après une bonne heure ou deux de sport. Un peu garçon manqué sur les bords, on ne peut pas dire que tu manques d’énergie et ça faisais seulement une petite demi-heure que tu étais là entrain de t’entraîner. Un short de sport de couleur noir et blanc avec une brassière de couleur noir, ainsi que des chaussures de sport, des bandages à tes mains pas de gants. Tu n’aimais pas la sensation qu’il te donnait lors de tes frappes et donc tu continuais toujours avec les mains seulement bander d’une pauvre bande peu protectrice, il t’arrivait parfois de le faire sans. N’hésitant à donner toute ta force. Te faisant mal, t’écorchant souvent les phalanges ce qui te valait souvent des remarques de l’infirmière de l’école toujours en train de te soigner.

Tu avais aussi attaché tes cheveux bruns en une queue de cheval haute pour ne pas être trop gêné. Tu faisais aussi très attention aux heures de ton passage dans la salle de sport, car tu ne voulais être dérangé par d’autres personnes, la plus part du temps tu es toute seule ou avec un ou deux mecs sportifs qui s’échauffe avant une compétition ou autre connerie. Il était environs dix-sept heures et tu étais toute seule. Tant mieux, mais cette solitude ne dura pas bien longtemps effectivement, après une bonne demi-heure de tranquillité tu fus interrompus par la voix que tu connaissais maintenant trop bien… Owen.

Tout ton dos s’hérissa. Pourquoi fallait-il que se soit lui ? Il se prenait pour ton frère, il te faisait parfois des remarques et il a suffi d’une journée et des réflexions de trop pour que tu balances tout sous l’énervement. Tout. Pourquoi ton éloignement. Pourquoi ton renfermement si soudain. Il savait donc pour le viol. Tout. Ton cœur loupa un battement, depuis qu’il savait tu l’évitais, tu avais peur de son jugement et puis savoir que quelqu’un d’autre est au courant de ton passé, te rend littéralement malade. Il entre donc dans la pièce tout en te saluant calmement et s’éloigne. Tu grognes et arrêtes de frapper, te rendant prêt de ton sac de sport pour prendre une serviette et essuyer ton visage dégoulinant de sueur. Prenant une gorgée d’eau, tu le surveilles du coin de l’œil sans rien dire.

.

Tu ne faisais pas vraiment attention à lui, mais tu le surveillais. En général tu serais déjà partit de l’endroit assez rapidement pour l’éviter le plus possible, mais tu avais inlassablement besoin de t’entraîner c’était presque vitale à tes yeux et ne faire qu’une pauvre demi-heure de sport, se n’était vraiment pas beaucoup. Assise sur le banc en buvant quelques gorgées d’eau, tu le regardas enlever son haut. En tant que bonne séductrice mais avec lui cependant, tu ne pouvais pas t’empêcher de regarder son torse. Lui-même faisant beaucoup de sport, il était vraiment bien monté, des abdos et tout se qu’il faut ! Mais non. Lui tu ne le séduirais pas. Il en savait trop sur toi et ton passé donc tu ne pouvais pas être proche de lui, même pas être amie hors de question.

Reposant l’eau sur le banc, tu te lèves étirant tes muscles et retourna face au sac de frappe, bandant de nouveau tes mains avec une bande propre tu commença à frapper puis il te parla. Tu t’arrêtes après une dizaine de coup et répond d’une voix froide.

« Je n’ai pas peur. »

Tu mentais. Bien sûr que son jugement te faisais trembler et surtout fuir, mais tu avais beaucoup trop de fierté pour le dire, par moment tu es pire qu’un mec ! Soufflant une énième fois, tu repris tes coups dans le sac de boxe, mais ton esprit divaguer ailleurs. Tu repensais à se jour, quand il c'était prit une fois de plus pour un de tes frères à te faire la morale et que tu avais tout déballer sur ton passé. Tu lui avais crier pourquoi tu ne voulais plus de frère ou de personnes qui se comporte comme tel. Quand tu t'étais rendus compte de ton erreur tu t'aie enfuis et ton esprit fut replongé dans se cauchemar.


.