On se demande souvent si on n'est pas né dans une mauvaise famille, ou si on aura été adopté ou alors simplement échangé à la naissance. Changer de famille. Penser que sa véritable famille est nettement meilleure que celle où on est. Ce n'est qu'un fantasme, un doux rêve. Et Rory s'est posé ces questions un nombre incalculable de fois. Elle voyait qu'elle était différente. Déjà, parce qu'elle était la seule rousse de la famille. C'était forcément un signe. Personne d'autre avait cette couleur de cheveux. Elle avait été adoptée. Enfin, l'argument se tenait. Jusqu'au jour où elle est tombée sur une photo de sa grand-mère paternelle. Qui était rousse. L'argument tombait à l'eau. Pour son plus grand malheur. Parce que si c'était vrai, elle n'aurait pas été obligé de se rendre à cette stupide messe. Elle avait seize ans et on la forçait à s'y rendre. Au moins, elle pouvait continuer sa nuit en tout etranquillité, personne ne remarquerait qu'elle dormait. C'est ce qu'elle pensait du moins. Effectivement personne ne l'avait remarqué. Par contre, son téléphone qui sonne, c'est tout de suite moins discret. Oui, la rousse avait oublié de le mettre en silencieux. L'éteindre aurait été synonyme d'arrêt de mort. C'était son seul moyen de distraction. Imaginez la réaction de Rory lorsque son téléphone s'est mis à sonner, alors qu'elle était en train de dormir. Elle a crié. Pas un petit cri. Non, non, elle a crié de peur. Se rendant totalement ridicule. Ses parents la regardaient. Et si un regard pouvait tuer, le leur aurait complètement exterminé l'adolescente.
« Amen. » C'était le seul mot qu'elle avait dit tout bas. Au moins, elle avait animé cette ennuyeuse messe. Heureusement pour elle, il ne lui restait plus beaucoup de temps à tenir. Malheureusement pour elle, Rory savait que ses parents ne laisseront pas ce genre de comportement passer. Non pour eux, il faut absolument que le comportement de chacun de leurs enfants soit irréprochable. Malheureusement pour eux, des six, Rory est leur vilain petit canard. Et une fois arrivée à la maison familiale, l'adolescente se faisait discrète, commençant à monter les escaliers, pensant éviter un sermon.
« Reste ici jeune fille, tu comptes allez où comme ça ? » 'Jeune fille'. Plus personne n'utilisait ce terme. Enfin si, ses parents. Elle eu un petit soupir et s'était retournée vers ses parents, descendant quelques marches.
« Je vais dans ma chambre, puisque je suis très probablement privée de repas pour mon comportement à l'église. » Elle avait dit ça presque sur un ton sincère. En fait, elle espérait vraiment sincèrement échapper au repas. Ceux du dimanche était sans doute les pires. Et celui qui arrivait était sans doute le pire.
« Non, tu restes avec nous. Les Wayland viennent déjeuner. Ezra sera là. Et puis, on dirait qu'il t'apprécie bien. » Rory n'avait pas pu s'empêcher d'avoir une grimace en entendant le nom d'Ezra. Bien sûr qu'il l'appréciait. Elle était sa prochaine proie. La fille qui devait rester vierge jusqu'au mariage, selon les rumeurs qui couraient au lycée. Autant dire que Rory était vraiment attirante à ses yeux. Sa journée allait décidément être catastrophique.
« Raison de plus que je reste dans ma chambre. » Et comme la chance n'était pas avec elle, c'est à ce moment-là qu'on entendit frapper à la porte. Les Wayland étaient là. Ezra avait ce grand sourire qu'elle détestait tant - elle ne saurait dire pourquoi, juste elle le détestait, lui et son air arrogant - et la regardait avec insistance. Elle qui n'était pas croyante, contrairement à ses parents, s'était mise à prier pour qu'on la sorte de ce pétrin. Elle n'en pouvait plus de cette famille. Des sous-entendus de ses parents à son égard de la relation avec ce stupide Wayland. Elle voulait partir. Faire un trait à tout ça. Et elle n'attendait qu'une chose. Son entrée à l'université. Plus que deux ans à tenir.
Quand Rory a enfin emménagé dans son studio, elle devait être la personne la plus heureuse au monde. Elle pensait enfin avoir trouvé son indépendance. Cette joie n'a été que de courte durée. Mais vraiment de courte durée. Une journée. Oui, seulement une journée. Ensuite, elle trouvait l'appartement trop calme. Les disputes avec ses parents lui manquaient. Les jumeaux qui complotaient lui manquaient aussi. Elle voulait son indépendance, mais elle le commençait à le regretter. Heureusement pour elle, ce n'était qu'une phase. Enfin, peut-être que ce manque était comblé parce qu'il y avait au moins un de ses frères ou soeurs qui lui rendaient visite ou squattaient son appartement. Surtout les jumeaux. Elle n'était donc jamais seule. Cela aurait pu lui être utile. Pour les fois où elle n'entendait pas son réveil. Comme la fois où elle avait hébergé sa soeur aînée après une rupture difficile. Où elles avaient bu quelques - peut-être un peu trop - quelques verres de boissons alcoolisées pour oublier. Oui, elle aurait eu besoin de quelqu'un. Sauf que lorsque la rousse avait ouvert pour la première fois les yeux, elle pensait qu'elle avait encore le temps. Puis, elle s'était souvenue du jour. Elle n'avait pas le temps de rester dans son lit loin de là. Dans un peu plus d'une heure, la jeune femme avait un examen important de fin de premier semestre. Elle ne pouvait pas rester dans son lit. C'est donc précipitamment qu'elle est sortie de son lit. Et encore plus que d'habitude, elle cognait contre tous les meubles qu'elle pouvait rencontrer sur son passage.
« Hé l'éléphant essaye de faire moins de bruit. Tu vas réveiller tout l'immeuble. » Sa soeur était réveillée. Enfin, réveillée est un bien grand mot vu sa façon de parler. Durant un court instant, Rory leva les yeux au ciel. Sa soeur avait toujours eu le don de toujours trop en faire. Peut-être pas tout l'immeuble. Seulement son étage. Oui, ça s'était sans doute possible par contre. La rousse était sortie de la cuisine, allumant la lumière du salon et un juron sorti de la bouche de la soeur de la demoiselle. « Je ne veux pas te presser, mais tu commences à travailler dans un peu plus de trente minutes. » C'était sans doute un mensonge. Elle aussi avait un peu plus d'heure pour se préparer, mais Rory savait que si elle ne la prévenait pas en avance, elle n'allait jamais se lever. Et malgré un grognement de mécontentement de la soeur de la jeune femme, celle-ci s'était levée rapidement pour aller en direction de la salle de bain. La jeune femme eu un sourire en la voyant se comporter ainsi.
« Vu que tu es réveillée, tu peux m'emmener à la fac ? C'est sur ton chemin ! » « Ouais, ouais si tu veux. » Rory eu un petit rire. Elle était quasiment sûre que sa soeur n'avait pas entendu sa demande, mais elle s'en fichait, elle avait accepté. Les deux Boleyn s'étaient préparées rapidement et connaissant les deux soeurs, on pourrait penser à un miracle. La jeune femme était arrivée juste à temps pour son examen. Examen qui avait fini par être annulé. En tout cas, c'est ce qu'il avait de marquer sur la feuille qui était sur la porte. Examen qui était la seule chose qui la seule chose qui la forçait à se rendre à l'université. Elle était vraiment heureuse de s'être déplacée pour rien. Sa journée ne pouvait que mieux commencé. Et comment continuer sur cette lancée ? Une bousculade. Ses cours étaient étalés sur le sol. Cela aurait pu l'énerver. Sans doute que ce fut le cas durant quelques secondes. Puis, elle a croisé le regard de la personne qu'elle venait de bousculer.
« Désolée. » Ce fut le seul mot qu'elle avait pu dire. Et puis il y avait un sourire. Cet échange de sourire qu'ils avaient échangé. La jeune femme ne saurait dire ce qui s'était passé, mais la mauvaise humeur qu'elle commençait à avoir, s'en allait petit à petit. Elle oubliait ce mal de tête qu'elle pouvait avoir à cause de la soirée qu'elle avait pu passer avec sa soeur, son examen annulé la faisant déplacer pour rien à la fac. Elle était comme bloquée à le fixer ainsi avec un petit sourire. Rory devait sûrement ressembler à une psychopathe, mais elle s'en fichait. Ce n'est après que quelques secondes que la jeune femme se baissa pour ramasser ses affaires. Chose que le jeune homme en face d'elle fit aussi, ce qui décrocha un nouveau sourire à la rousse. Le coup de foudre. Voilà ce que la jeune femme de dix-huit ans a eu. Le grand amour en un simple regard.
Quasiment une année de relation foutu en l'air. Elle venait de gâcher quasiment une année d'une belle histoire d'amour avec un simple message. Quelques mots envoyés depuis son téléphone, des excuses rapides et surtout pas d'explications. Elle s'en voulait plus que tout d'avoir fait ça, mais c'était la seule solution. Maxence allait lui en voulait. Il allait même sans doute la détester. C'était sans doute mieux ainsi. Et puis dans les semaines qui allaient suivre, la jeune femme allait quitter Colombus pour aller en l'Angleterre, à Oxford, pour le dernier semestre de sa deuxième année. Un voyage qui allait certainement durer plus longtemps. Leur relation n'allait peut-être pas durer avec la distance. Oui, c'était mieux comme ça. La rousse jeta son téléphone sur son lit avant d'enfouir sa tête dans son oreiller. A cet instant précis, elle n'avait envie : rester seule. Sauf que dans son appartement, la jeune femme ne pouvait jamais être seule. Alors quelques minutes après avoir envoyé le message à Maxence, elle entendit quelqu'un rentrer dans l'appartement.
« Rory ! » La voix de son frère cadet résonnait dans tout l'appartement. Leur donner les clés de l'appartement n'était pas vraiment une bonne idée de la part de la jeune femme. Elle commençait à le comprendre.
« Dans la chambre ! » La rousse s'était relevée, s'asseyant en tailleur sur son lit, pendant que son frère rentrait dans la chambre.
« Tu as une mine affreuse. Il se passe quelque chose ? » Elle n'avait pas pu s'empêcher de pousser un soupir à la question de son frère.
« Je viens de rompre avec Maxence. » lui avait-elle répondu en le regardant. Et au vu de l'annonce, il était plus que choquée. En même temps, n'importe quelle personne qui était proche du couple pouvait être choquée à cette annonce. Maxence et Rory. Rien n'aurait pu laisser imaginer que ça se terminerait un jour. Après tout, ils étaient parfaits ensemble. Il a fallu quelques secondes au frère de la jeune femme pour reprendre ses esprits.
« Comment ça tu as rompu avec lui ? Qu'est-ce qui t'es passée par la tête ? Ne me dit pas que t'as fait ça parce tu pars en Angleterre ? Parce que c'est stupide comme raison. Mais genre vraiment pas une bonne raison ... » « Je suis enceinte et je pars en Angleterre. » Elle lui avait coupé la parole. Et il avait la même tête que lorsqu'elle lui a dit qu'elle avait rompu avec Maxence. Elle pensait même qu'il était encore plus choqué à vrai dire. Il s'était assise à côté d'elle.
« Enceinte. Mais comment c'est possible. » Elle s'était retournée en le regardait avec un air désespéré. Il n'était pas sérieux en lui disant ça. Parce qu'avec lui c'était fortement possible.
« D'accord, c'était stupide. » Elle acquiesça légèrement la tête. Pour être stupide, c'était vraiment stupide.
« Surtout ne dis rien aux parents. Et aussi à Maxence, il ne sait pas. Et il ne doit pas savoir. » Ce fut au tour du jeune homme d'acquiescer. Si les parents de la jeune femme venaient à apprendre la nouvelle, ils allaient littéralement la tuer. Ou l'envoyer dans un couvent. Rory ne savait pas ce qu'elle allait faire. Elle avait appris qu'elle était enceinte d'un mois et demi et la première chose qu'elle avait fait était de quitter le père du bébé, sans même lui annoncer la nouvelle. Ils n'étaient pas prêt. Aussi amoureux qu'ils pouvaient l'être, ils n'étaient pas prêt. Surtout Rory en fait. C'était trop tôt. Beaucoup trop tôt. Alors elle était partie, sans rien dire et complètement consciente que cela pourrait se savoir un jour.
Rory n'a jamais réellement pensé quelle serait la pire situation où elle pouvait être. Sûrement parce que lorsqu'elle pensait à une situation, elle pouvait rapidement trouver une autre qui était bien pire. Mais dans la situation que la jeune femme se trouvait actuellement pouvait être certainement dans le top 5. Elle se tenait devant ses parents. Enceinte de six mois. Autant dire que ce n'était pas vraiment la plus agréable des situations, bien au contraire. Les parents de la jeune femme étaient absolument horrifiés à la vue de la jeune femme. Quelle honte d'avoir une fille enceinte alors qu'elle n'était même pas mariée. C'est ce que clairement la rousse pouvait lire sur le visage de ses parents. Ils n'auraient pas dû se trouver ici. Elle ne voulait pas les voir ici. La première réaction que Rory a eu lorsqu'elle leur avait ouvert la porte était de la refermer directement. C'était un cauchemar. Un véritable cauchemar. Elle faisait les cent pas, se demandant ce qu'elle pouvait dire, faire. Elle avait inspiré un grand coup, essayant de retrouver son calme. Le stress n'était pas bon dans son état. A part si elle voulait accoucher vraiment prématurément. Elle avait ouvert la porte, affichant un petit sourire. Et sans même qu'elle les ai eu le temps de les inviter, ils étaient entrés à l'intérieur de l'appartement de la jeune femme. Elle allait mourir. Elle allait vraiment se faire tuer par ses parents.
« Tu connais nous l'annoncer quand ? Imagine notre surprise lorsque ta soeur nous a dit ça. Tout le monde était au courant sauf nous. Tu nous as déjà déçu Rory, mais pas à ce point ! » Le faible sourire qu'elle avait pu avoir en ouvrant la porte avait rapidement disparu. Elle n'en doutait pas qu'elle les avait déçu. Ce n'était pas la première. Et sans doute que ça n'allait pas être la dernière. Elle était sur le point de parler, mais sa mère lui avait coupé la parole.
« Qu'est-ce que tu comptes faire avec ce bébé ? Tu peux pas revenir en ville en étant seule avec ce bébé. Qu'est-ce qu'on pourrait raconter sur nous après ça. » Elle leva les yeux au ciel. C'était vraiment le dernier de ses soucis de qu'on pourrait penser d'elle. Mais vraiment le dernier.
« C'est-à-dire que je pensais à faire adopter le bébé. » A cette annonce, Rory pensait que ses parents allaient faire une crise de trop. C'était l'annonce de trop. La déception de trop aussi.
« Le faire adopter? Certainement pas. Tu vas assumer cet enfant. Le père est au courant. » La jeune femme eu une grimace sur son visage. Et ils ont vite compris que ce n'était pas le cas. Ils ont poussé un long soupir. Comment décevoir un peu plus ses parents. Elle devait inventer une histoire. Elle aurait pu très bien rencontré quelqu'un à son arrivée à Oxford. Une histoire qui n'aurait duré qu'une nuit. Si ses parents ne réfléchissaient pas trop sur les dates, ça pourrait totalement passer. Son père se massait les tempes. Ce n'était pas bon signe. Vraiment pas. «
Il faut que tu épouses quelqu'un. Cet enfant ne peut pas avoir de père. » Maintenant c'était elle qui se massait les tempes. Ses parents et leurs idées stupides. Bien sûre que le bébé pourrait très bien ne pas avoir de père. Les parents célibataires ça existent et certains se terminent plutôt bien.
« Ezra pourrait tout à fait convenir. En plus, il va venir étudier à Oxford, ça peut tout à fait le faire. » La jeune femme n'avait pas pu s'empêcher de rire. Ezra. Ils étaient en train de se moquer d'elle. Mais vu leur expression, ce n'était pas le cas.
« Vous êtes proches depuis que vous êtes enfants et c'est tout à fait possible. Tu aurais pu te rendre compte que tu n'étais pas vraiment amoureuse de Maxence, puisque ça doit être certainement le père. » Rory avait la tête rapidement et eu un air étonné. Apparemment ils avaient réfléchi sur l'identité du père, ce qui n'était pas très difficile à comprendre. Mais ce qui l'avait le plus choquée, c'était que sa mère avait pu penser à cette idée de scénario. Tromper Maxence, elle n'aurait jamais pu faire ça.
« Voyons ma chérie, c'est tellement évident que c'est Maxence le père. Mais Ezra sera un meilleur père. Et puis, ça sera l'occasion de fusionner l'entreprise de ton père et celle des Wayland. Depuis le temps qu'ils voulaient faire ça. » Rory avait ce sourire crispée. Elle avait trouvé la pire situation dans laquelle elle pouvait être. Les parents de la jeune femme se servait de sa grossesse. C'était incroyable. Et pourtant venant de ses parents pas si étonnant que ça.
La comédie fonctionnait. Ezra et Rory paraissait sembler être parfaitement amoureux et heureux. Est-ce qu'elle était heureuse ? Absolument pas. De toutes les personnes qui auraient pu jouer le rôle du fiancé de Rory, il fallait que ça soit Ezra. Et cet imbécile avait accepté l'accord. Mais elle devait avouer une chose. C'est qu'il avait été là pour la soutenir durant la fin de sa grossesse et pour Lincoln en général. Et cela l'avait plus qu'étonné. La jeune femme ne pensait pas que ça serait le cas. C'était même tout le contraire. Il faut croire qu'elle avait tort. Deux ans qu'ils étaient 'fiancés'. Deux ans que la jeune femme repoussait cet événement fatidique. Malheureusement pour elle, leurs parents n'étaient pas vraiment patient, alors ils ont commencé les préparatifs. Déjà qu'elle n'était pas vraiment des plus enthousiastes pour le mariage, alors la forcer pour les préparatifs, ça la rendait moins enthousiaste. Et puis, au vu des préparatifs cela ne ressemblait pas au mariage qu'elle rêvait d'avoir. Mais comme d'habitude, elle n'avait pas son mot à dire. C'était donc après une journée de préparatifs avec sa mère et belle-mère qu'elle était rentrée à l'appartement. Et elle ne fut plus que surprise lorsqu'elle était rentrée en découvrant, une charmante demoiselle vêtue d'une simple chemise. Fiancé est un bien grand mot effectivement. En tout cas, la jeune femme qui se trouvait en face de Rory avait l'air gêné et perturbé. Elle n'était apparemment pas au courant de la situation. Au même moment, le fiancé de la jeune femme était sorti de la chambre.
« Sérieusement ? A l'appartement ? » La rousse n'était pas si surprise que ça. Elle savait qu'il n'était pas fidèle. Ce mariage n'était qu'un arrangement, mais c'était la première fois qu'il ramenait quelqu'un dans l'appartement.
« Je vais chez ma soeur. » Message : elle a intérêt de partir avant que je revienne avec Lincoln. Cela ne dérangeait pas Rory, mais pas en face de son fils. Elle voulait le préserver de ce petit manège. Ce n'était pas la première fois que la jeune femme passait une soirée chez sa soeur. Et comme à son habitude, la rousse eu le droit au sermon de sa soeur. Comme quoi, elle n'aurait pas eu cette vie-là si dès le départ elle avait dit la vérité. Peut-être que c'était le cas effectivement, mais maintenant il était bien trop tard pour le savoir maintenant.